Charles FrémineCharles Frémine
Charles Frémine, né le à Villedieu-les-Poêles et mort le à Paris, est un journaliste, poète et écrivain français. BiographieAprès des études au collège de la ville de Cherbourg, Frémine prit un emploi dans les contributions indirectes avant d’entrer dans les Chemins de fer de l'Ouest en 1867. C’est de son départ pour Suresnes, chez son frère, Aristide que date son entrée en littérature. Il travaille pour la Jeune France et l'Artiste avant de créer, en collaboration avec Charles Coligny, Jean Duboys, Amédée Rolland et Robert de Salles, sa propre feuille : le Voyageur de commerce. Il collabore ensuite au Siècle en 1870, puis au Rappel et se fait connaître pour ses poèmes où il chante sa Normandie natale. Membre du club littéraire des Hydropathes, Frémine était l’ami de Rodin et de Maurice Rollinat et a collaboré sous le nom de plume de « Un Passant » aux Dixains réalistes de Cros à la revue duquel il a également collaboré. Souffrant d’une affection incurable du larynx, Frémine mit fin à ses jours, à la veille de subir une opération, dans son logis de la rue d'Assas à Paris en se tirant une balle dans la tête. Hommage, postéritéUne statue de Robert Delandre, inaugurée en 1929 à Bricquebec, le représente avec son frère Aristide et le sculpteur Armand Le Véel. Dans le bronze est gravée la formule : « Ils ont aimé et chanté leur pays. »[1]. Cette formule figure dans le testament de Charles Frémine. Il avait demandé qu'on mélangeât ses cendres et celles de son frère dans une urne, sur laquelle figurerait cette épitaphe (Revue Nos Loisirs no 3 du 15 juillet 1906, p. 82) Deux rues commémorent les frères Frémine à Bricquebec et à Siouville-Hague. Notes et références
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Pour approfondirBibliographie
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