Charles Drelincourt est le fils de Pierre Drelincourt et de Catherine Buyrette[1]. Après des études de théologie à l'académie de Sedan, puis à l'académie de Saumur, Drelincourt reçoit la consécration en 1618. Il est nommé pasteur d'une église qui devait se créer à Langres, mais qui ne put obtenir l'autorisation du Conseil du roi[2].
Prières et méditations pour se préparer à la sainte cène (1621)
Abrégé des controverses ou sommaire des erreurs de l'Église romaine avec leur réfutation par des textes exprès de la Bible de Louvain (1628)
Le Combat romain, ou Examen des disputes de ce temps (1629)
Le Triomphe de l'Église sous la croix, ou la Gloire des martyres (1629), traduit en allemand en 1634
De la Foi des élus, et de l'incrédulité des réprouvés (1639)
De l'Honneur qui doit estre rendu à la saincte Vierge Marie, avec la response à M. l'évesque de Belley sur la qualité de cet honneur (1642)
Catéchisme, ou instruction familière sur les principaux points de la religion chrétienne (1642)
Traité des justes causes de la séparation des protestans d'avec l'église romaine (1649)
Avertissement sur les disputes et le procédé des missionnaires (1651)
Les Consolations de l'âme fidèle contre les frayeurs de la mort, avec les dispositions et préparations pour bien mouri (1651)
Du Faux visage de l'antiquité et des nullités prétendues de la réformation de l'Église (1653)
Neuf dialogues contre les missionnaires sur le service des Églises réformées (1655)
Exhortation au jeusne et à la repentance. Avec des prieres pour demander à Dieu la sanctification du jeûne, & la remission des pechez (1660)
Recueil de sermons sur divers passages de l'Écriture Sainte (1664)
La Défense de Calvin contre l'outrage fait à sa mémoire dans un livre qui a pour titre : Traité qui contient la méthode la plus facile et la plus assurée pour convertir ceux qui se sont séparés de l'Église, par le cardinal de Richelieu (1667)
Les Visites charitables, ou les Consolations chrétiennes pour toutes sortes de personnes affligées (5 volumes, 1667-1669)
Éclaircissement des controverses ou principales erreurs de l'Église romaine, brièvement réfutées par des passages clairs et formels de l'Écriture sainte (1687)
Jane McKee (éd.), Correspondance de Charles Drelincourt et de ses enfants (1620-1703), Honoré Champion, coll. « Vie des Huguenots n°90 », , 604 p.[5]
Galerie
Avertissement sur les disputes (1651)
Correspondance avec Pierre Du Moulin (1631)
Pierre Du Moulin
Temple de Charenton (1648)
Références
↑Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, « Charles Drelincourt », dans Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus ou leurs erreurs, Paris, , p. 366-367.
↑[compte rendu] Julien Léonard, « Jane McKee (éd.), Correspondance de Charles Drelincourt et de ses enfants (1620-1703), Paris, Honoré Champion, 2021 », Dix-septième siècle, no 299, , p. 384-386.
Marianne Carbonnier-Burkard, « Un manuel de consolation au XVIIe siècle : les Visites charitables du pasteur Charles Drelincourt », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 157, , p. 331-356 (lire en ligne, consulté le ).