Charles-Jérémie HemardinquerCharles-Jérémie Hemardinquer
Charles-Jérémie Hemardinquer né le à Joinville-le-Pont et mort à Paris le est un professeur de sciences et de physique. BiographiePeu édifié par les tentatives industrielles de son père, Jules, originaire de Lunéville, chemisier à Paris, plus tard fabricant d’encre en poudre, cousin de Mathias Hémardinquer, Charles passe ses dimanches matin aux cours gratuits des sciences physiques que dispense Jean-Gustave Bourbouze, préparateur du cours de physique de la faculté des sciences de Paris[1]. Maitre auxiliaire au lycée Saint-Louis, puis boursier de licence à Bordeaux (1889-1892), Charles va continuer l’œuvre de son maitre en reprenant son poste de préparateur à la Sorbonne (1889-1931). Dès 1895, il contribue à fonder une société (d’enseignement gratuit) des laboratoires Bourbouze dont il est le secrétaire général, sous la présidence des professeurs Dubois, Grehant, Lippmann (prix Nobel) et du constructeur Gaiffe. Pour elle, il publie les modes opératoires de physique de Jean Gustave Bourbouze en 1895. Dans les années 1890, il est également membre de la Société française de physique[2].
En 1930, Charles Jérémie Hemardinquer est nommé commissaire général adjoint pour l'Enseignement supérieur, secondaire et primaire par le professeur Sébastien Charléty, commissaire général pour l’enseignement scientifique à l’Exposition internationale de 1930 (Liège) et conseiller au ministère du commerce extérieur pour l'Afrique et l'Asie (Colonies). La période de l’Occupation et l'« aryanisation » de l'école technique Scientia au profit de ses associés, vont le réduire à subsister de vacations. Il meurt peu après son retour à Paris à l'âge de 76 ans. Honneurs
Ses publications
Sources
Notes et références
Liens externes
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