Charles-Albert Antille

Charles-Albert Antille
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national
27 avril 1998 – 30 novembre 2003
Législature	45^e et 46^e
Groupe politique	radical (R)
Commission	CIP CPE (2003)
Prédécesseur	Pascal Couchepin
Biographie
Date de naissance	18 octobre 1944
Lieu de naissance	Sierre (canton du Valais)
Date de décès	4 juin 2024 (à 79 ans)
Nationalité	Suisse
Parti politique	Parti radical-démocratique
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Charles-Albert Antille, né le 18 octobre 1944 à Sierre (originaire de Saint-Luc) et mort le 4 juin 2024, est une personnalité politique suisse du canton du Valais, membre du Parti radical-démocratique. Il est conseiller national de 1998 à 2003.

Biographie

Charles-Albert Antille naît le 18 octobre 1944 à Sierre[1], d'un père anniviard et d'une mère haut-valaisanne[2]. Il est originaire de Saint-Luc, dans le canton du Valais[1].

Il effectue sa scolarité et sa formation à Sierre, puis un apprentissage de commerce à Brigue[3],[4]. Il travaille ensuite pour le concessionnaire automobile AMAG[3]. Après la fin de son mandat de président de Sierre, il travaille pour le Groupe mutuel parallèlement à sa fonction de conseiller national[5],[6].

Il est marié et père de quatre enfants[3].

Il meurt le 4 juin 2024 à l'âge de 79 ans[2].

Parcours politique

Membre du Parti radical-démocratique, Charles-Albert Antille siège au Conseil communal de Sierre de 1985 à 2001. À la suite de l'élection du président radical de Sierre Serge Sierro au Conseil d'État, une élection complémentaire a lieu le 5 avril 1992 et Charles-Albert Antille l'emporte avec 3 187 voix contre 1 964 au candidat démocrate-chrétien René-Pierre Antille[7]. Le 10 décembre 2000, il n'est pas réélu à la présidence, qui est remportée par le démocrate-chrétien Manfred Stucky, et il quitte l'exécutif à la fin de l'année[8],[9].

De 1998 à 2003, il siège au Conseil national[1]. Il y entre en cours de législature pour remplacer Pascal Couchepin, élu au Conseil fédéral[10]. Il est président de la Commission des institutions politiques et de la délégation suisse auprès de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie de 2001 à 2003[1]. Un classement réalisé par la Neue Zürcher Zeitung le situe dans l'aile gauche des radicaux élus au Conseil national, comme nombre d'autres radicaux romands[11]. Il ne se présente pas pour un nouveau mandat lors des élections fédérales de 2003[5].

Notes et références

1. « Biographie de Charles-Albert Antille », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
2. Florent Bagnoud, « Carnet noir: Charles-Albert Antille, ancien président de Sierre et ancien conseiller national, est décédé », Le Nouvelliste (Suisse), 5 juin 2024 (consulté le 5 juin 2024)
3. Christian Dayer, « L'homme de la situation », Le Nouvelliste,‎ 27 février 1992, p. 20 (lire en ligne)
4. Christian Dayer, « Duel dans la cité du Soleil », Le Nouvelliste,‎ 26 mars 1992, p. 26 (lire en ligne)
5. Pascal Vuistiner, « Bouby Antille s'en va », Le Nouvelliste,‎ 8 octobre 2002, p. 14 (lire en ligne)
6. Éric Felley, « La Mutuelle valaisanne conteste avoir financé l'élection de Gérard Ramseyer », Le Temps,‎ 22 juin 2001 (lire en ligne)
7. Christian Dayer, « Un raz-de-marée radical », Le Nouvelliste,‎ 6 avril 1992, p. 20 (lire en ligne)
8. Pascal Vuistiner, « Le bastion radical est tombé », Le Nouvelliste,‎ 11 décembre 2000, p. 3 (lire en ligne)
9. Éric Felley, « À Sierre et à Brigue, les radicaux cèdent la présidence aux démocrates-chrétiens », Le Temps,‎ 11 décembre 2000 (lire en ligne)
10. AP-ATS, « Une tribune bondée au parlement », L'Express,‎ 23 mars 1998, p. 15 (lire en ligne)
11. Bernard Wuthrich, « La «Neue Zürcher Zeitung» positionne les élus sur une échelle gauche-droite », Le Temps,‎ 2 mars 2002 (lire en ligne)

Liens externes

• Ressource relative à la vie publique :
  • Parlement suisse
• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Base de données des élites suisses
• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • IdRef