Chantal duPont, née à Montréal (Québec, Canada) en 1942 et morte le [1], est une artiste multidisciplinaire contemporaine. Artiste multimédia, photographe, peintre, sculptrice, graphiste, plasticienne et écrivaine, elle enseigne également à l'Université du Québec à Montréal depuis 1985, où elle est professeure associée[2],[3].
Biographie
Chantal duPont suit une formation de plasticienne à l'École des beaux-arts de Montréal (1964-1966) et à l'Université Concordia (1967-1969), se spécialisant dans la peinture, la gravure et la pédagogie artistique[4]. Elle débute sa création vidéographique durant les années 1980[5]. Son œuvre est primée dans de nombreux concours internationaux[6], notamment en Belgique, en Colombie, en France et au Portugal, en plus d'être primée au Canada. Son travail porte sur « l’autobiographie, la mémoire, l’identité et la sensorialité »[5], de même que sur la « relation écriture/création »[7].
Prix
2006 : Prix Bell Canada d’art Vidéographique 2005, Conseil des arts du Canada[8]
2001 : Prix spécial du jury, Video Lisboa 2001, Lisbonne, Du front tout le tour de la tête[9]
2001 : Mention spéciale des télévisions 33 et France 3 Sud, Du front tout le tour de la tête, Festival international vidéo d’Estavar-Llivia, France-Espagne[9]
2000 : Mention du jury pour la vidéo De cœur et de paroles, Festival vidéo Liège international, Belgique
1997 : Mention spéciale du jury pour Lettres de souvenance. Festival Internacional de la Imagen, modalidad videografica, Manizales, Colombie
1996 : Prix Eurorégion pour l’originalité et la sensibilité de l’écriture de la vidéo Lettres de souvenance, Festival vidéo d’Estavar/LLivia, France/Espagne
Mario Côté, Chantal Dupont, vidéo-active, 24 images no 50-51, 1990, p. 75.
Louise Déry, M. Régimbald-Zeiber, L’art inquiet, motifs d’engagement, catalogue, édition Galerie de l’UQÀM et Louise Déry, Montréal, 1998, p. 199[13].
Nicole Gingras, La vidéo de surveillance: archiver l’anodin, exposition « Sous surveillance : Paris/Montréal/New-York/Berlin/Amsterdam/Barcelone/Montréal », Galerie La Centrale, février-mars 1995.
Chantal duPont et Jocelyne Lupien, « Du front tout le tour de la tête, s’envisager », Montréal, Éditions Graff, 2001
Marie-France Giraudon, « Flux/Reflux : Lorsque le lieu se réfléchit comme paysage », ETC revue d’art actuel no 77, mars-avril-mai 2007.
Jean-Pierre Latour, Pour débuter, recommençons To Begin Let’s Start Over, catalogue Art Star, Video Art Biennial – Biennale de vidéo d’art, Galerie Saw Gallery, août 2003, p. 12 à 16.
Françoise Le Gris, « Mémoire et antimémoire », catalogue, collection excentriq, éditions d’art Le Sabord, Trois-Rivières, 2000, p. 96[14].
Lise Lamarche, Histoires à voir debout, Musée d’Art contemporain, ministère des Affaires culturelles, Montréal, 26 avril-10 juin 1979.
Christine Ross, Évidements et territoires, « Sous surveillance: Paris, Montréal, New York, Paris, Montréal », catalogue, mai 1993.
Tamar Tembeck, Sylvette Babin, Sylvette Babin, Chantal duPont, Montréal, Dazibao, Esse Arts + Opinions no 86, 2017, p. 102-103[5].