Le Championnat de France de Pro B de tennis de table est, depuis son apparition en , l'équivalent de la deuxième division du championnat de France par équipes.
Histoire
À sa création, le 2e échelon nationale du championnat par équipes s'appelait le Nationale 2. À la suite d'une refonte des championnats en 1991 et à la création de la Superdivision, la deuxième division devint alors la Nationale 1 tandis que le Nationale 2 devint la 3e division nationale.
Ce championnat a été créé en 2003 à l'initiative de la fédération française de tennis de table afin de permettre aux clubs de mieux préparer leur budget à une éventuelle accession à l'élite, la différence économique à l'époque entre la Superdivision et le Nationale 1 était tellement énorme que certains clubs devaient doubler leur budget pour pouvoir disputer la Première division.
L'édition 2019-2020, d'abord suspendue courant mars, est finalement annulée par la FFTT, le , en raison de la pandémie de maladie à coronavirus[1]. Par conséquent, le titre n'est pas décerné et aucune promotion, ni relégation n'est promulguée.
Organisation
Cette division se situe juste en dessous du Championnat de France de Pro A, et est organisée en une poule unique de 10 équipes et comporte 18 journées[2] depuis .
Jusqu'en 2002-2003, les équipes disputaient un premier play-offs pour l'attribution du titre puis un autre play-offs pour déterminer le deuxième club promu en Superdivision. Depuis 2004 et l'apparition de la nouvelle Pro B, le champion est l'équipe qui termine en tête du classement à la dernière journée du championnat. Le deuxième de la poule monte également en Pro A.
Pour la saison 2014-2015, la FFTT réforme les championnats. Ainsi, le premier de la poule féminine et masculine monte toujours en Pro A mais les changements concernent les deuxièmes places et le maintien :
En Pro B Hommes, le deuxième du Championnat affronte dans un match de barrage l'avant-dernier de la Pro A pour déterminer la 10e équipe engagée en Pro A la saison suivante. L'avant-dernier du championnat dispute également un match de barrage contre le vice-champion de Nationale 1.
En Pro B Femmes, il n'y a plus qu'une seule montée pour lutter contre la crise économique dont souffre les championnats féminins depuis plusieurs années. Ainsi les championnats professionnels féminin passent à 8 équipes.
À partir de la saison 2018-2019, la Pro B Dames fusionne avec la PRO A Dames pour une poule unique de 12 clubs en Pro Dames afin de soulager les clubs financièrement. Ce qui a eu l'effet inverse en raison de la pandémie de Covid-19 qui a éclaté en 2020 et permit un rétablissement de la Pro B Dames
Entre parenthèses dans la colonne Champion : Nombre de titre de 2e division nationale
Entre parenthèses dans la colonne Vice-Champion : le classement de(s) équipe(s) montant en première division nationale si une des deux premières équipes ne remplissent pas toutes les conditions lui permettant de monter à l'échelon supérieur.
CP La Rochelle, FC Mulhouse, CNA Rouen, CMS Toulouse, Gallia Club Nice
1945-1946
Hera Sports
-
Nationale 2
En italique : Les équipes qui ne monte pas a la fin de la saison
Palmarès Dames
Pro B
La Pro B a fusionné en 2018 avec la Pro A pour former la Pro Dames. Cette fusion n'a duré que 3 saisons. La Pro B Dames est rétablie pour la saison 2022-2023 à la suite de la pandémie de Covid-19 qui a affaibli les clubs financièrement.
↑Ex Aequo à la fin du championnat, Morez termine premier devant Saint-Louis au set-average dans les confrontations entre les deux équipes
↑Ex Aequo à la fin du championnat, Caen termine premier devant Villeneuve-sur-Lot au set-average dans les confrontations entre les deux équipes
↑Ex Aequo à la fin du championnat, Saint-Maur termine premier devant Saint-Denis dans les confrontations entre les deux équipes
↑Ex Aequo à la fin du championnat, Chartres termine premier devant Issy dans les confrontations entre les deux équipes
↑Ex Aequo à la fin du championnat, Caen termine premier devant Issy dans les confrontations entre les deux équipes
↑En 2004 : à la suite des forfaits de Nevers et Montpellier cette saison et le championnat de Pro A passant de 8 à 10 clubs, quatre équipes montent alors en 1re division
↑En 1999, l'ASPC Nîmes doit rester en Nationale 1 pour cause de problèmes financiers. Ils monteront en Superdivision l'année suivante.
↑Aucune promotion en Superdivision n'est prononcée en 1991 pour cause de réduction d'équipes dans le championnat
↑Augmentation du nombre d'équipes en Nationale 1. L'AS Chalôns est repêché à la suite du retrait du TT La Tronche
↑Augmentation du nombre d'équipes en première division
↑Ex Aequo à la fin du championnat, Poitiers termine premier devant Miramas au set-average dans les confrontations entre les deux équipes
↑À l'issue de la saison, le CAM Bordeaux et l'AS Miramas refusent la montée pour difficultés financières. Seul l'Entente Mirande-Cugnaux/Villeneuve, 5e du championnat est autorisé à monter en Pro A.
↑En 2010, les dirigeants de Serris Val d'Europe ont décidé de ne pas monter en Pro A. Metz, 3e du championnat cette année, remplace Serris en Pro A
↑En 2007, Niort reste en Pro B malgré son titre de champion car les dirigeants n'ont pu présenter pour la saison suivante en Pro A 4 joueuses classées dans le top 100 féminin dans leur équipe. Seul l'ORTT monte en Pro A à la suite du réengagement de Marmande à l'échelon supérieur
↑En 1983, les dirigeants de Quevilly refusent la montée pour cause de difficultés financières. le CPQ est noté forfait général en N1F 83-84