Le château du Plessis-Bardoult ou du Plessis-Bardoul ou du Plessix-Bardoul est situé sur la commune de Pléchâtel, dans le département d'Ille-et-Vilaine, près de Bain-de-Bretagne et à 35 kilomètres de Rennes, à proximité des Landes de Bagaron et du Chêne de Breslon. Terre noble et de haute justice[1],[2],[3],[4],[5]appartenant à l'origine à la famille Bardoult (Bardoul), puis aux familles Le Ménager, De Neuville, De Tanoüarn[6], Simon[7] et Cardinal[8].
Château du Plessis-Bardoult
Simple manoir[9], jusqu’au début du XVIIIe siècle, qui devient château avec l’édification d’un pavillon nord en 1853. Le corps de bâtiment principal sud remonte au début du XVIIe siècle[10].
Chapelle
Au XVIe siècle, des cérémonies religieuses protestantes ont lieu à la chapelle du Plessis-Bardoult construite en 1600. Les seigneurs du château du Hardatz (Messac en Ille-et-Vilaine) sont à la tête du mouvement protestant[11]. Après la signature de l'édit de Nantes en 1598, Roland de Neufville, évêque de Saint-Pol-de-Léon, y rétablit définitivement le culte catholique
La chapelle actuelle construite en 1850 remplace la chapelle primitive.
Parc et bois
Le parc du château présente des arbres rares en provenance de plusieurs continents.
Sur la propriété, s'étendent 4 étangs bordés de hêtres pourpres, de roseaux et de bambous.
Dans le bois de 40 hectares, fleurissent les muguets et les digitales pourpres.
Métairies
À la Renaissance, la seigneurie du Plessis-Bardoult développe des métairies sur les terres autour du château: la métairie d'Ahaut, la métairie de la Corvaiserie, la métairie de La Borde.
À La Borde, le défrichement des terres a commencé par le Paumery (ou pommery, lieu planté de pommiers), qui devint le verger du château. Il s'est poursuivi au Champ Gicquel. Durant la révolution française, Noël Villebout et Marie Lebreton et leurs 6 enfants[12] y possèdent 2 bœufs, 6 vaches, 8 moutons, 16 brebis et un cheval[13].
Ce sont des anciennes carrières de schistes ardoisiens briovériens[16] situées sur la Butte de Huneau dominant le fleuve La Vilaine, appartenant aux vassaux du Plessis-Bardoult[17].
Leur exploitation se faisait à ciel ouvert grâce à plusieurs puits d'extraction.
En 1881, l’administration des postes loue une maison appartenant à Fidèle Simon, député de la gauche républicaine, propriétaire du Plessis-Bardoult, sise près des Forges, pour recevoir le bureau de poste de Pléchâtel[19]. Fidèle Simon se réserve le droit de reprendre la maison à condition d'en fournir une autre située plus près de la Gare de Pléchâtel.
Le Général Weygand (1867-1965), membre de l'Académie française, a inauguré la maison de retraite du Plessis-Bardoult le en présence de 100 000 personnes[25].
Le Général de corps aérien René Chesnais, Président de l’UNC du Plessis-Bardoult [26].
Notes et références
↑Juridiction du Plessix-Bardoul. Registres d'audiences et minutes civiles du greffe (enquêtes, scellés et commissions, émancipations, décrets) 1788-1790, et un acte de scellées de 1716 (1716-1790)
↑ Informations et procédures criminelles des juridictions de Pléchâtel et du Plessix-Bardoul (1704-1789)
↑Archives départementales d'Ille-et-Vilaine Référence 4 E 13500-13501 Minutes notariales 1788 septembre-an VIII germinal Minutes notariales juridiction Le Plessix-Bardoul Bain canton
↑Statistique historique et monumentale des cantons de Bain et du Grand-Fougeray, 1886,publié par l'Amédée Guillotin de Corson
↑ a et bBulletin de l'Association pomologique de l'Ouest, Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-S-10540 Texte en ligne 1
↑Journal Ouest-France Bretagne-Rennes- Guipry du samedi 03 mars 2012
↑Mystères du grand monde, histoire des palais, résidences royales, prisons d'État, abbayes, boudoirs et salons, par Fulgence Girard (1807-1873) Texte en ligne 1
↑« De la situation présente de l'ordre de Malte : Du caractère de sa réforme, de son ancien état en Poitou », Revue de l'Orient, , p. 70 (lire en ligne)
↑René Aubert, Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, vol. 7, p. 436
Récits historiques, traditions et légendes de Haute-Bretagne : Ille-et-Vilaine, arrondissement de Redon, 1870, publié par l'Amédée Guillotin de Corson.