Château de la Rongère (La Croixille)
Le Château de la Rongère est un château français situés à La Croixille, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire[1]. Il est situé à 2 kilomètres à l'Est du bourg, sur un affluent de la Villaine. Désignation
HistoireFief mouvant de Daviet. Le château moderne entoure sur trois côtés une cour intérieure, parc et une longue avenue.[1]. Des perquisitions y sont faites le 26 mars 1793 pour surprendre des rassemblements[1]. DescriptionLe corps de logis est rectangulaire[1], élevé, flanqué d'une tourelle, accosté d'un pavillon carré continué par les servitudes et une autre tourelle ; toits en contrecourbes aux pavillons et aux tourelles[2]. Famille de CouasnonLes Couasnon[1] sont une famille établie à la Croixille, distincte d'une autre du même nom qui donna deux sénéchaux de Vitré. Couasnon de la Barillère est une branche d'une famille noble originaire de Bretagne, établie au commencement du XVIe siècle dans la paroisse de la Croixille dont elle acquit en 1633 la seigneurie paroissiale. Le , Pierre de Couasnon, aîné du nom, déclara maintenir sa qualité d'écuyer, pour lui et ses frères et sœurs : Alexis, curé de Poché, Jean, alors au service du roi, Renée et Marie. Il portait : d'argent à 3 molettes d'éperon de sable, 2, 1[1]. César-Jérôme Couasnon de la Barillère, né le , maître ès arts d'Angers, 1775, licencié en droit canon de la faculté de Paris en 1778, fut archidiacre de la Cathédrale de Sées, vicaire général de l'évêque et aumônier du roi. François-Marie-Jérôme Couasnon de la Barillère, frère du précédent, né le à la Croixille, fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice, s'affilia d'abord au Diocèse de Sées, puis devint prévôt du chapitre de Saint-Junien et vicaire général de Limoges[1]. Il se retira au commencement de la Révolution française à la Barillère, déjà atteint de paralysie et n'ayant plus que des lueurs intermittentes de raison. On le tira de son lit pour l'emprisonner à Ernée (février 1794) où la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne le condamna, après qu'il eut confessé sa foi, comme prêtre réfractaire et noble, et le fit exécuter le [3]. Son corps relevé le , repose depuis dans le Sanctuaire de Charné. La famille de Couasnon habitait toujours la terre de la Barillère à la fin du XIXe siècle. Seigneurs[1]Liste des seigneurs
Voir aussiArticles connexesLiens externes
Notes et références
Sources et bibliographie
Références de l'Abbé Angot
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