Château de Rossan
Le château de Rossan est situé sur la commune de Davayé en Saône-et-Loire, en bas de pente. DescriptionPrécédé d'une vaste basse cour dont il subsiste une grosse tour d'angle carrée à fenêtre à meneau et croisillon, un long bâtiment rectangulaire et une petite tour circulaire, le château est de plan rectangulaire formé de quatre corps principaux et cantonné de tours carrées. Les tours qui flanquent la façade nord, appuyée au coteau, sont plus trapues et coiffées de toits moins aigus que celles qui flanquent la façade sud, remaniée au XVIIIe siècle de façon à composer un ensemble comprenant un corps central, couronné d'un fronton, entre deux pavillons. Les bâtiments s'ordonnent autour d'une cour centrale qu'un passage voûté d'arêtes relie au tinailler. L'aile sud renferme un escalier à vis du XVe siècle, une pierre portant la date de 1630 et un cadran solaire celle de 1753. Au centre de la façade ouest, deux petites portes donnent accès à un vestibule au nord duquel s'élève un escalier tournant à trois volées droites, à rampe en fer forgé. Un portail en plein cintre en bossages à pointe de diamant, situé entre le château et sa basse cour, a été abattu en 1902. À l'est, des jardins à la française avaient été aménagés sur une vaste terrasse depuis longtemps plantée de vignes. Le château, propriété privée, ne se visite pas. Historique
Son fils Abel, né en 1765, maire de Mâcon de 1815 à 1830, député au Conseil général de Saône-et-Loire devient propriétaire de Rossan. Il aura une fille Louise en 1804, et deux fils : Abel, Louis, Alexandre né en 1808 et Antoine, Alphonse, Marie né en 1809, tous deux à Mâcon[1].
Le cadet, Alphonse Desvignes de Davayé, veuf de Philiberte Louise Cellard du Sordet, avait eu un fils mort à l’âge de 14 ans. Il épouse en secondes noces Françoise Chaumont (1827-1921) dont il a quatre enfants :
Puis trois filles : 2. Marie, née en 1853, épouse un Brunet, 3. Marguerite, née en 1857, épouse un Bastide, 4. Juliette, née en 1859, épouse un Amic. Descendance chez chacune d’entre-elles. Alphonse Desvignes de Davayé, leur père, meurt du typhus en son hôtel transformé en hôpital, rue de la Barre en 1871, en soignant les blessés lors de la guerre de soixante-dix.
Les filles d'Antoine Alphonse de Davayé ne conservèrent que le petit château de Montaigre sur la commune voisine d'Azé où elles se retirèrent, et l'hôtel particulier de la rue de la Barre à Mâcon. Notes et références
Bibliographie
Voir aussi
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