Ce château construit vers 1660 par Nicolas Scipion Guillet de Moidière[1] et restauré au XIXe siècle est la résidence privée de la famille Dugon[2].
Pour ses façades et toitures, son vestibule, possédant des décors italiens en trompe-l'oeil[2] et l'escalier avec sa rampe, ainsi que plusieurs pièces décorées (chambre Empire, bureau-bibliothèque, chambre bleue du sud-ouest et le petit vestibule attenant)[3],[4], le château de Moidière a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques, le [5]. À l'entrée du château se trouvent des pierres portant le symbole des Guillet.
Le château est mis à sac et une partie, dont la chapelle[6], est brûlée lors de la Grande Peur, le [7],[8]. Le château est reconstruit en 1811[9],[10].
Une partie du rez-de chaussée ainsi que les caves du château peuvent être visitées depuis 1985, ces dernières sont aménagées en vivarium[11],[12].
Le parc
D'une superficie de 30 ha[13],[12],[2],[Notes 1], le parc offre une perspective de prairies, bois et étangs. Il possède un arboretum de 2 000 arbres et arbustes d'Europe[15], représentant 72 espèces[2].
Le Parc zoologique
La réserve naturelle a pour mission de valoriser le patrimoine sauvage européen[12]. On peut y observer 150 animaux parmi lesquels[2],[12] :
Une partie du parc présente des silhouettes grandeur nature au sol grandeur nature d'espèces disparues comme les mammouths, et deux labyrinthes jeux de piste ont été aménagés[15],[2].
Ouvert en 1985, le nombre de visiteurs passe de 6 000 la première année à 17 000 en 1990, principalement par le biais du bouche à oreille[11]. En 2015, le parc accueillait 15 000 visiteurs par an[2].
Notes et références
Notes
↑Une source indique une superficie de 150 hectares[14].
Références
↑Gilbert Bouchard, Histoire de l'Isère en BD - Tome 04: De Louis XIII à la Révolution française, Glénat Livres, (ISBN978-2-331-02679-9, lire en ligne)
↑ abcdef et gChristiane Botton, « Le domaine de Moidière à Bonnefamille : la vie de château pour les animaux », Le Progrès, (lire en ligne)
↑Liste des immeubles protégés au titre des législations sur les monuments historiques et sur les sites au cours de l'année ..., La Direction, (lire en ligne), p. 49
↑Frantz Funck-Brentano, Mandrin: capitaine général des contrebandiers de France, d'après des documents nouveaux. Avec gravures hors texte, Hachette, (lire en ligne)
↑Jean Nicolas, La Révolution française dans les Alpes: Dauphiné et Savoie, 1789-1799, Privat, (ISBN978-2-7089-5352-9), p. 87
↑Bernard Bonnin, Les Débuts de la Révolution française en Dauphiné, 1788-1791, Presses universitaires de Grenoble, , p. 188
↑Paul Philippe Vögele, Guide des châteaux de France, Cercle du patrimoine, (ISBN978-3-9522154-5-6), p. 8
↑ a et bRobert Bergeron, « Tourisme et patrimoine dans les campagnes lyonnaises / Tourism and cultural attractions in the countryside around Lyon », Géocarrefour, vol. 67, no 1, , p. 19–30 (DOI10.3406/geoca.1992.5792, lire en ligne, consulté le )