Une chapellenie a été fondée sur ce domaine, le 25 décembre 1671 sous le patronage de Sainte Anne[1]. Avant la Révolution française, Maubreuil s'écrivait Maubreil[2].
Le château actuel est édifié en 1815 par le négociant et armateur de navires corsaires nantais Félix Cossin à l'emplacement d'un ancien château incendié durant la Révolution dont il ne subsiste qu'un pigeonnier, une chapelle privée[3] et un pavillon de chasse, datant du XVIIe siècle.
En 1934, le marquis de Dion cède le domaine au département qui y fait construire un sanatorium dans le parc. Les bâtiments sont inaugurés en 1938[4]. En 1972, ces bâtiments abritent un centre de rééducation fonctionnelle[F 1],[E 1].
En 2013, un comité de pilotage composé du centre hospitalier, du conseil général de Loire-Atlantique, de Nantes Métropole, et de la commune de Carquefou a validé la cession du centre hospitalier et des terrains adjacents au Crédit mutuel pour la construction d'un centre de formation. Il a aussi opté pour la cession du château, des dépendances, de la maison de l'étang et de l'ancienne ferme à la société Astrolade. Le reste du domaine a fait l'objet d'une acquisition par la commune[5],[6],[7].
Le château, acheté par l'entrepreneur nantais Philippe Rousse, a fait l'objet de travaux de restauration durant sept ans afin d'être transformé en hôtel cinq étoiles disposant de quatorze suites, de trois appartements, d'un Spa partenaire Cinq Mondes et d'un restaurant gastronomique, "La Table du Marquis. Il s'agit du premier établissement cinq étoiles situé dans l'agglomération nantaise dont l'ouverture est prévu pour le [8],[9].
Propriétaires successifs
Ancien château de Maubreil
1398 - Guillaume de Couppegorge, seigneur de Maubreil[2].
1516 - Alain de Couppegorge, seigneur de Maubreil.
1542 - François de Couppegorge, seigneur de Maubreil, époux de Françoise Ménardeau.
1544 - Bertrand de Couppegorge, seigneur de Maubreil, la Salle, la Poterie.
1575 - Arthur Ménardeau seigneur de Maubreil, époux de Marguerite de Couppegorge, dame de Maubreuil, le 9 novembre 1575[10].
1649 - Noël Ménardeau (1578-1649) seigneur de Maubreil, la Hullonnière, la Salle, la Plesse.
1670 - Michel Ménardeau (1629-1685), seigneur de Maubreil et de La Gillière, fonde une chapellenie à Maubreil en 1671[3].
1744 - Jean-François Ménardeau, écuyer, seigneur de la Hullonnière et de Maubreil[10].
1750 - Bonaventure-Armand Ménardeau, seigneur de Maubreil et de la Gillière[11], capitaine de dragons.
1783 - Jacques-Louis-Marie de Guerry de Beauregard, chef de bataillon au gardes de Monsieur, époux de Marie-Bonne-Félicité Ménardeau dame de Maubreil. Émigré puis chouan, tué le 20 mai 1815 à la bataille d'Aizenay[11].
1815 - Félix Cossin de Chourses (Père) (1762-1816), négociant armateur, conseiller municipal de la ville de Nantes de 1805 à 1815. Acquiert judiciairement en 1815 le château de Maubreuil et ses six métairies pour 171 000 livres[16].
↑ a et bSociété archéologique et historique de Nantes et de la Loire-Inférieure, Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, (lire en ligne), p. 41, 103
↑ ab et cMasson, Frédéric (1847-1923), L'affaire Maubreuil, P. Ollendorff (Paris), (lire en ligne), p. 84, 265, 282
↑Georges d' Heylli, Dictionnaire des pseudonymes : Mme Labruyere, Georg Olms, (lire en ligne), p. 225, 227
↑« Notice sur M. de Maubreuil », Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, mœurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc., , p. 43 (lire en ligne)
↑Bastide, Louis (de Marseille)., Vie religieuse et politique de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, Faure (Paris), (lire en ligne), p. 408 a 420
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..
Jean-Luc Flohic (dir.) et Jean-Noël Roul, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 1, Charenton-le-pont, Flohic éditions, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN2-84234-040-X), p. 211-218.
Collectif, Entre Erdre et Loire au début du siècle, Nantes, Imprimerie du château, , 171 p.