Le Centre de mémoire de la Verrerie d'en haut s'est donné comme objectif de présenter l'industrie verrière depuis la verrerie Drion de 1822 jusqu'à nos jours l'usine Saint-Gobain d'Aniche.
La présence du Charbon dans la région entraine le développement des industries à fort besoin d’énergie pour la fusion tel la métallurgie et la verrerie.
Verrerie d'en haut - cadastre de 1823
La Société Anonyme des Verreries, plus connue sous le nom de Verrerie d’en Haut ou verrerie DRION ou verrerie d'Azincourt, est à l’origine une verrerie familiale. Elle avait été fondée le 18 juin 1823 par deux industriels belges : Adrien Drion et Eugène-François de Dorlodot[1].
Les premières productions sont des dame jeanne et des bouteilles[2].
Aniche regroupe dès le XIXe siècle plusieurs verreries avec 24 fours de fusion dans les usines de M. Drion-Quérité après une association avec Adolphe Patoux[3].
M. Adolphe Patoux, fut directeur de verrerie, maire d'Aniche et Chevalier de la légion d'Honneur, il décède le 25 septembre 1875.
M. Drion-Quérité est également propriétaire de verreries en Belgique à Jumet et Waterloo[4].
Des conflits sociaux éclatent en ouvriers belges et français notamment à la verrerie d'Aniche[5]
Verrerie d'en haut - cadastre de 1876
En 1885, le premier four à bassin de verre à vitres installé en France le fut à la Verrerie d’en Haut.
Actionnaire depuis 1908, le 29 janvier 1960 Saint-Gobain absorbe la verrerie d'en Haut. La famille Drion quitte la direction de la verrerie.
L'exposition
Verre à vitre
Les différents procédés de fabrications sont développés du verre à vitre par Soufflage du verre (1823-1931) , par étirage de type Fourcault-Gobbe (1931-1962) puis l'étirage vertical de type Pittsburg (1962-1977) et le procédé à plat de type Float-Glass.
Production du verre à vitre
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Les quatre techniques de production du verre à vitre ont évolué vers une automatisation. Trois des procédés utilisent l'étirage vertical, seul le système de Float-Glass utilisant un bain d'étain en fusion donne une production horizontale.
Soufflage du verre
Étirage Foucaul-Gobbe
Étirage Pittsburg
Aniche - démolition de l’étirage Pittsburg de l'usine Boussois
Float-Glass
Transformation verrière
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↑Annales des mines ou Recueil de mémoires sur l'exploitation des mines et sur les sciences et les arts qui s'y rattachent, Dunod, (lire en ligne), p. 18 juin portant autorisation aux sieurs Dorlodot et Drion d établir une verrerie pour la fabrication du verre à vitres dans la commune d Aniches Nord 907
↑N. Chaix, Rapports des membres de la Section française du Jury international sur l'ensemble de l'exposition publiés sous la direction de M. Michel Chevalier, vol. 6, , 667 p. (lire en ligne), Les usines de MM Drion; Quérité; Patoux et A Drion renferment huit fours de fusion pour le verre à vitres seize fours à étendre et de plus depuis l année 1856 tout le matériel nécessaire pour la fabrication des glaces coulées Ils ont récemment ajouté à leurs usines la fabrication des produits chimiques. Ils occupent huit cents ouvriers .Ils produisent pour 2 millions de francs de verre 700,000 francs de glaces et 600,000 francs de produits chimiques Les verres de MM Drion et Patoux sont d'une régularité remarquable. La teinte de leur verre blanc est très bonne ; son éclat, son affinage, sa planimétrie ne laissent rien à désirer. Aussi les produits de ces établissements donnent ils lieu à une exportation importante La Hollande, l'Allemagne, le Danemark, la Suède, l'Italie, consomment une partie des produits de cette usine qui, depuis la guerre d Amérique, a cherché avec succès à remplacer par des débouchés nouveaux ceux qui lui font défaut aux États-Unis
↑Administration centrale de la Pasicrisie, Pasinomie: collection des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique,, vol. 18, (lire en ligne), Cependant le sieur Drion Quérilé ayant déclaré être déjà actuellement copropriétaire dans un établissement de verreries situé à Aniche France
↑A. Le Clère, L'Ami de la religion et du roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire, (lire en ligne), Le 30 mars (1848) environ 600 ouvriers de la commune de Denain Nord se sont présentés à Aniche à la verrerie de ce lieu demandant le renvoi de tous les ouvriers belges par prudence le directeur de cet établissement promit de les satisfaire alors ils se sont retirés disant que Ier avril à huit heures du matin ils iraient au nombre de 1800 s' en assurer. Tous les Belges ont été congédiés. Le 2 avril vers midi ainsi qu ils l avalent annoncé les ouvriers de Denain sont arrivés a Aniche. Puis convaincus qu il leur avait été tenu parole ils se sont retirés paisiblement. La verrerie d Aniche en souscrivant à celle mesure est obligée de laisser chômer quatre fourneaux
↑Exposition universelle, Chevalier, Rapports du jury international de l'Exposition universelle de 1867, imp. Paul Dupont, (lire en ligne), La France se trouve très bien représentée par les verreries du Nord dont les conditions de travail sont sensiblement les mêmes que celles de la Belgique. Une exposition collective des verreries d' Aniche notamment les verres de MM Patoux Drion et Cie
Michel Debève et Daniel Devred, Aniche Histoire de la verrerie d'en Haut : du soufflage à la bouche au float-Gloass, Les amis du centre de mémoire de la verrerie d'en haut,