Dans les années 1990, les deux réacteurs ont été mis hors service pendant deux ans en raison de problème de manutention [1].
Incident du 28 juin 2011
Le , la pompe principale du système de refroidissement du réacteur 2 a subi un dysfonctionnement.
D'après le porte-parole de PSEG Nuclear, Joe Delmar, la pompe principale s'est arrêtée brusquement à 18h00 et une pompe auxiliaire a pris le relais automatiquement[2].
Incident du 15 juillet 2011
Le , à l'occasion d'un contrôle de routine d'un système auxiliaire de refroidissement, l'exploitant a diagnostiqué une fuite de faible niveau d'eau radioactive.
D'après le porte-parole de la société, Joe Delmar, 90 gallons d'eau ont fui d'une vanne dans le bâtiment auxiliaire à côté du bâtiment de confinement du réacteur. L'eau a été recueillie par le système de drainage de plancher et traitée par le système des déchets radioactifs de l'usine. La fuite n’aurait provoqué aucun danger, ni pour le public ni pour les travailleurs.
L'exploitant a déclaré une alerte de niveau faible, à savoir un "événement inhabituel", pendant environ 6 heures, et a arrêté provisoirement l'exploitation du réacteur 2[3].
Violations constatées par la United States Nuclear Regulatory Commission
Le site nucléaire de Salem I et II a fait l'objet de cinq rapports de constatation de violation de la United States Nuclear Regulatory Commission (U.S. NRC) :
le , la NRC a publié un rapport constatant que des employés de sécurité avaient fait l'objet de représailles pour avoir signalé des problèmes de sécurité. La NRC a rendu un rapport avec une sévérité de niveau 2 et imposé une amende de 80 000 dollars à PSEG Nuclear LLC[4].
, la NRC a également publié un rapport constatant des irrégularités dans les permissions d'accès de biens et de personnes dans les zones sensibles. La NRC a rendu un rapport avec une sévérité de niveau 3 et imposé une amende de 100 000 dollars à PSEG Nuclear LLC[5].
le , la NRC a publié un rapport constatant des défaillances techniques, notamment dans le système de refroidissement. La NRC a rendu un rapport avec une sévérité de niveau 3 [6]. Le , la NRC a publié un rapport constatant des défaillances techniques dans la prévention des incendies. La NRC a alors placé le site nucléaire de Salem sous surveillance accrue [7].
le , la NRC a publié un rapport constatant une carence de prévention technique sur le EDG (emergency diesel generator) turbo-chargeur. La NRC a alors placé le site nucléaire de Salem sous surveillance accrue [8].