Catherine de Cossé-BrissacCatherine de Cossé-Brissac
Catherine-Françoise-Charlotte de Cossé-Brissac ( - ) est une aristocrate française, arrêtée pendant la Révolution française, accusée de trahison et guillotinée. Elle est la grand-mère paternelle d'Adrienne de Noailles, marquise de La Fayette[1]. BiographieCatherine est la fille aînée de Charles-Timoléon-Louis de Cossé, duc de Brissac et Grand panetier de France, et de Catherine-Madeleine Pecoil de la Villedieu, dame de compagnie de Madame Adélaïde. Sa sœur cadette, Françoise-Judith, épouse Armand-Louis de Béthune, marquis de Charost. Elle est la nièce du maréchal Jean Paul Timoléon de Cossé-Brissac, duc de Brissac, et la cousine de Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac, également duc de Brissac et époux d'Adélaïde-Diane-Hortense Mancini-Mazarin, dame d'atours de la reine. Le 25 février 1737, elle épouse le futur maréchal Louis de Noailles, duc d'Ayen, le fils et héritier d'Adrien Maurice de Noailles et de Françoise-Charlotte d'Aubigné. Elle devient ainsi la belle-sœur de Françoise-Adélaïde, comtesse d'Armagnac, d'Amable-Gabrielle, duchesse de Villars et dame d'atours de la reine, de Marie-Louise, duchesse de La Force, du duc de Mouchy et de son épouse, Anne-Claude-Louise d'Arpajon, première dame d'honneur de la reine, ainsi que de Marie-Anne-Françoise, comtesse de La Marck. Le couple a quatre enfants :
En 1787, la duchesse de Noailles tente d'empêcher l'enregistrement de l'édit de Versailles accordant l'état civil aux non-catholiques [2]. Un an après la mort de son mari, en pleine Terreur révolutionnaire, elle est emprisonnée à la prison du Luxembourg avec sa belle-fille, Henriette-Anne-Louise d'Aguesseau, et l'aînée de ses petites-filles, Anne-Louise, vicomtesse de Noailles. Prises dans la conspiration des prisons, elles sont guillotinées le 22 juillet 1794 à la Barrière du Trône[3], et sont inhumées au cimetière de Picpus. Titres
Références
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