Castels se trouve dans le Périgord noir, dans la partie sud-est du département de la Dordogne, en rive droite de la rivière Dordogne[1].
Bergerac est à 56 km à l'ouest, Périgueux à 56 km au nord-ouest, Brive-la-Gaillarde (Corrèze) à 65 km au nord-est, Cahors (préfecture du Lot) à 78 km au sud-est, Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) à 70 km au sud-ouest[2].
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Castels et Bézenac, Castels était limitrophe de six autres communes. Au sud, son territoire est distant d'environ 130 mètres de celui d'Allas-les-Mines.
À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont et ses rives, qui concerne donc les zones basses du territoire de Castels[3],[4].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après l'ancienne commune[7].
Histoire
Préhistoire
Plusieurs sites du territoire de l'ancienne commune ont révélé des vestiges préhistoriques.
Grotte de la Boissière
En rive droite de la Dordogne, au hameau de la Boissière[1], Séverin Blanc a trouvé du Solutréen et du Magdalénien[8].
Grotte du Roc Pointu
Figure de bison gravée, avec une particularité : les cornes sont à courbure simple (et non en forme de lyre, c'est-à-dire à double courbure), ce qui suggère soit une espèce de bison plus proche des bisons modernes, soit un polymorphisme des encornures des bisons paléolithiques[9] ; la grotte est classée au titre des monuments historiques[10].
Dans la vallée sèche d'un ancien petit affluent de rive droite — côté ouest — du Moulant : Aurignacien[11].
Château de la Roque
En vallée du Moulant, contigu à la limite de commune entre Castels et Meyrals : Magdalénien[11] ?
XXIe siècle
Au , Castels fusionne avec Bézenac pour former la commune nouvelle de Castels et Bézenac dont la création a été entérinée par l'arrêté du 29 juin 2016, entraînant la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées »[12],[13].
En date du , les deux communes déléguées de Bézenac et de Castels sont supprimées[14].
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[15],[16]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Castels et Bézenac, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[12].
En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Castels comptait 649 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Castels[19]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Pour l'ultime recensement validé par l'Insee au , la commune déléguée de Castels comptait 653 habitants[20].
Prieuré de Redon-Espic dont il reste la chapelle de la fin du XIIe siècle et des vestiges du prieuré, classés au titre des monuments historiques en 1999[24], « peut-être l’établissement monastique le plus énigmatique du Périgord »[25]. La rénovation de sa toiture en lauzes de 2004 à 2006 avec des pierres de mauvaise qualité (gélives) a entrainé des infiltrations d'eau dans l'édifice[26].
Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Castels, construite dans la vallée, en 1870-1873, par l'architecte Dubet, pour remplacer l'église Saint-Martin qui tombait en ruines. L'église comprend une nef de trois travées, des chapelles latérales formant un transept et le chœur. L'église est couverte de fausses voûtes d'arêtes. La façade occidentale est surmontée d'un clocheton-mur[27].
Grotte préhistorique du Roc pointu, également inscrite au titre des monuments historiques depuis 2007[10] dans laquelle a été trouvée une figure de bison gravée[9].
C'est à Castels qu'a grandi le psychologue et criminologue Jean-Pierre Bouchard. Dans le premier de ses ouvrages, Périgord terre de mémoire[30], on peut voir les gens de Castels et du Périgord noir qu'il a photographiés dans leurs activités traditionnelles.
Jean-Pierre Bouchard, Périgord terre de mémoire, éditions Pierre Fanlac, 1984, réédition 1987.
Monique Bourgès Audivert, Castels Pluriel, Castels Singulier : monographie de Castels, en Périgord, Éditions Couleurs Périgords, juin 2008, disponible auprès de la mairie de Castels et Bézenac.
↑ a et b« Castels, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et b« Castels », sur google.fr/maps.
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
↑[White 2002] Randall White, « Une nouvelle statuette phallo-féminine paléolithique : « la vénus des Milandes » (commune de Castelnaud-la-Chapelle, Dordogne) », Paléo, no 14, , p. 177-198 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté le ), p. 177.
↑ a et b[Delluc & Delluc 1978] Brigitte Delluc et Gilles Delluc, « La figure gravée de la grotte du Roc pointu à Castels (Dordogne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 75, no 6, , p. 181-185 (lire en ligne [sur persee]).
↑ a et b« Arrêté n° PREF/DDL/2016/0130 portant création de la commune nouvelle de Castels et Bézenac », Recueil des actes administratifs de la Dordogne, , p. 152-155 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑« Arrêté n° PREF/DDL/2016/0133 modifiant l'arrêté portant création de la commune nouvelle de Castels et Bézenac », Recueil des actes administratifs de la Dordogne, , p. 134-137 (lire en ligne [PDF], consulté le )