Carlos A. Giménez
Carlos A. Giménez, né le à La Havane (Cuba), est un homme politique américain d'origine cubaine. Membre du Parti républicain, il est maire du comté de Miami-Dade de 2011 à 2020, date à laquelle il est élu à la Chambre des représentants des États-Unis. BiographieJeunesse et carrière professionnelleCarlos Giménez est né en 1954 à Cuba. En 1960, alors que Fidel Castro arrive au pouvoir, sa famille émigre aux États-Unis et s'installe à Miami[1]. Il est diplômé d'un baccalauréat universitaire en administration publique de l'université Barry (en)[2]. Il devient pompier de la ville de Miami en 1975. De 1991 à 2000, il est le chef des pompiers de la municipalité floridienne[1]. De 2000 à 2003, il est gérant municipal de la ville de Miami, dont il dirige l'administration[2],[3]. À ce poste, il améliore notamment les finances de la ville[2]. Engagement politique à Miami![]() Carlos Giménez entre en politique en 2004, lorsqu'il est élu commissaire du comté de Miami-Dade, dans le 7e district du comté[4], qui inclut Miami[2]. Il est réélu sans opposant en 2008[2]. Au sein de la commission du comté, il s'oppose souvent à l'augmentation des impôts ou des dépenses[5]. En 2011, il se présente au poste de maire du comté de Miami-Dade, lors d'une élection partielle consécutive au référendum révocatoire contre le précédent maire Carlos Álvarez (en). Au premier tour, il réunit 29 % des suffrages, derrière l'ancien maire de Hialeah Julio Robaina (à 34 %). Au second tour, il bat Robaina avec environ 51 % des voix[6]. Durant sa première année de mandat, il réduit les impôts fonciers et réduit le salaire des fonctionnaires du comté, y compris dans la police. Il est réélu pour un mandat complet l'année suivante, devançant largement son principal adversaire Joe Martinez dès le premier tour (54 % contre 31 %)[7]. En 2016, Giménez est candidat à un second mandat complet à la tête du comté de Miami-Dade. Il arrive largement en tête de l'élection, avec 48 % des voix, mais est contraint à un second tour face à Raquel Regalado (32 %), membre du conseil des écoles du comté. Giménez est facilement réélu au second tour avec environ 56 % des suffrages[8]. Après deux mandats de maire, il ne peut pas se représenter en 2020[9]. Pendant les derniers mois de son mandat, alors qu'il est candidat au Congrès, il doit notamment gérer la pandémie de Covid-19, par laquelle le comté est particulièrement touché[10]. Représentant des États-UnisLors des élections de 2020, Carlos Giménez est candidat à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 26e district de Floride, détenu par la représentante démocrate Debbie Mucarsel-Powell. La circonscription, dont les électeurs sont à 70 % hispaniques et souvent Cubains, comprend la banlieue sud et ouest de Miami ainsi que les Keys[4],[11]. Malgré son vote en faveur d'Hillary Clinton en 2016[11], Giménez reçoit le soutien de Donald Trump en [12] et mène une campagne pro-Trump[13]. Connu des électeurs, il est considéré comme un bon candidat pour les républicains. Il remporte la primaire républicaine avec 60 % des suffrages face à Omar Blanco, peu connu[14]. L'élection générale entre Giménez et Mucarsel-Powell est considérée comme la plus serrée de Floride[4],[11],[14],[13]. Les républicains font diffuser des publicités assimilant Mucarsel-Powell à une socialiste et critiquant les liens de son mari avec des entreprises ukrainiennes[11],[13]. La démocrate fait principalement campagne sur le thème de la santé et attaque les fils de Giménez, qu'elle estime s'être enrichis durant son mandat de maire[13]. À l'issue de la campagne, le , Carlos Giménez est élu représentant des États-Unis avec environ 52 % des voix[15]. Il profite notamment de la mobilisation de l'électorat cubain en faveur des républicains, Donald Trump remportant avec 6 points d'avance ce district qu'il avait largement perdu lors de l'élection de 2016[16]. Positions politiquesCarlos Giménez est considéré comme un républicain modéré[14], conservateur sur les questions économiques[5],[7]. Lors de sa campagne de 2020, il soutient l'abrogation de l'Obamacare, le port d'armes à feu et s'oppose à l'instauration d'une taxe carbone[13]. Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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