Il commence à s'exprimer néanmoins par la peinture, produisant des paysages intimistes, des perspectives de collines enneigées et des natures mortes[2]. Selon un critique, cité par Paul Piron, « la solitude impénétrable des plaines et des ciels, le bleu mystique reflètent sa nature très sensible »[3].
Artiste multiple et érudit, comme il y en avait à la Renaissance italienne, il se lance dans la typographie d'art et fonde l'officine typographique Aux maisons du Lièvre, et publie en tirage limité et sur beau-papier l’œuvre des poètes et des écrivains qui lui tiennent à cœur, comme Goethe, Edward Lear, ou des partitions de Bach et de Kodály, qu'il illustre de ses propres gravures sur bois ou sur cuivre.
Il avait à cœur de défendre le patrimoine architectural bruxellois[4], toujours menacé par une lente et insidieuse bruxellisation.
Quelques publications
2007 : Carlo R. Chapelle, La Voie lactée ou quelques notes concernant l'hôtel Empain, Bruxelles, 2007 [1].
2009 : Carlo R. Chapelle, L'Aegidium, 2009
2010 : Carlo R. Chapelle, Étude sur l'hôtel Astoria, Bruxelles, 2010, 600 p. (non publié).
2014 : Carlo R. Chapelle, Quelques aspects de l'homme Jean-Baptiste Dewin, dans : Bruxelles patrimoines, n° 010, printemps 2014, pp. 6-13.
2014 : Carlo R. Chapelle, Dewin : un patrimoine fragile..., dans : Bruxelles patrimoines, n° 010, printemps 2014, pp. 84-91.
2014 : Carlo R. Chapelle, Projet d'une étude historique de la maison connue sous le nom de "Maison Saint-Cyr" construite en 1900-1903 par l'architecte Gustave Strauven (1878-1919), Bruxelles, 2014.
2015 : Carlo R. Chapelle, Notes pour servir au projet d'une histoire de Fond'Roy, 2015.
Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Ohain-Lasne, 2003, tome I, p. 207.
Notes
↑Le Soir, nécrologie de Carlo R. Chapelle « peintre, graveur, typographe, écrivain ; érudit, humaniste. Fondateur de l'officine typographique Aux Maisons du Lièvre. Professeur honoraire à la Faculté d'Architecture La Cambre Horta de l'ULB. Profondément engagé dans la sauvegarde du patrimoine bruxellois » : « Michèle Noiret, sa compagne, et ses nombreux amis, vous font part de leur profonde tristesse » En mémoire.
↑Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Ohain-Lasne, 2003, tome I, p. 207.