Carlo Coccioli suit son père officier en Libye (Tripolitaine et Cyrénaïque). À Benghazi, il passe l'essentiel de son enfance et de son adolescence. Il étudie ensuite en Italie, à Fiume (l'actuelle Rijeka) jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, où il se réfugie en Toscane avec sa mère et est ensuite appelé à combattre.
Après le , il participe aux premiers noyaux de résistants de l'Apennin tosco-émilien. Capturé par les Allemands, il s'évade de la prison de Bologne. Cet épisode lui vaut une médaille de reconnaissance, la guerre finie.
Ses premières expériences littéraires remontent à cette période. Elles continuent avec la publication du roman Fabrizio Lupo (1952) à Paris.
Coccioli s'installe au Mexique en 1953. Il y publie une première fois ses principaux livres dont David (1976). Parmi ses livres des années 1960, c'est Documento 127, plus connu sous son titre espagnol (He encontrado al Dios de Israel), qui est retenu pour son itinéraire de conversion au judaïsme.
À partir de 1997, il vit surtout à Cuernavaca avec son fils adoptif[2] Javier, tout en conservant son adresse à Mexico.
↑Jacques Hennen et Gilles Verdez, Manuel Valls, les secrets d'un destin, Éditions du Moment, 2013, chapitre V « Le bébé de la "Ferroviaria" ».
↑Traduit en italien sous le titre L'erede di Montezuma (ed. Vallechi, Firenze 1964) et en espagnol sous le titre Yo, Cuauhtémoc (ed. Cia Gral de Ediciones, Mexico 1966).
(it) Neria De Giovanni, Le frontiere dell'uomo. Carlo Coccioli dall'Italia al Messico, Nemapress, 2008
(it) Francesco Gnerre, L'eroe negato. Omosessualità e letteratura nel Novecento italiano, Baldini & Castoldi, 2000
(es) Aurora Maura Ocampo (dir.): « Carlo Coccioli », in Diccionario de escritores mexicanos, siglo XX : desde las generaciones del Ateneo y novelistas de la Revolución hasta nuestros días, UNAM, 2007, volume 9, p. 374-377
(it) Luca Orsenigo, L'ossessione dell'assoluto. L'epifania del sacro nella letteratura italiana contemporanea, Tirrenia Stampatori, 1990
(fr + es + en + it) carlococcioli.com, site consacré à Carlo Coccioli, dont l’éditeur est Marco Coccioli, neveu et héritier littéraire de l'auteur.
(fr + it) Piccolo Karma Edizioni. Petite maison d’édition de nouvelle génération, créée en premier lieu pour publier l’entière œuvre de Carlo Coccioli.