Carl Towsend Osburn, né le à Jacksontown et mort le à Saint Helena, est un officier de la Marine américaine et un tireur sportifaméricain. Il a remporté onze médailles olympiques dont cinq d'or, lors de trois olympiades différentes : en 1912 à Stockholm, 1920 à Anvers et 1924 à Paris.
Biographie
Lors des Jeux olympiques d'été de 1912 à Stockholm, Carl Osburn remporte le titre olympique par équipe en tir à la carabine avec l'équipe américaine[1],[2]. Les Américains terminent le concours avec 532 points, nettement devant les Britanniques, deuxièmes avec 511 points et les Allemands, troisièmes avec 510 points[1].
Arrivé à Anvers grâce au concours de l'Armée américaine, Carl Osburn écrit l'histoire du tir sportif aux Jeux olympiques d'été de 1920[3]. Dans la compétition par équipe, il tire 53 points à 300 m en position debout dans le succès des Américains[4]. Exerçant l'option de tirer à nouveau pour la compétition individuelle, il réussit le score de 56 points qui lui vaut un nouveau titre olympique[4].
Dans le concours individuel à 600 m des Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris, Carl Osburn réussit une série de 95 points[5]. Égalée par son compatriote Morris Fisher, cette performance lui permet de disposer un tour de barrage contre le champion olympique en titre[5]. Battu sur le score de 48 à 45 points, Osburn doit se contenter de la médaille d'argent[5]. Avec onze médaille olympiques, il est l'Américain le plus médaillé, avant d'être rejoint par Mark Spitz et Carl Lewis[4].
↑ a et b(en) « Americans win again : Capture Clay Brid Shooting Competition at Olympics Games », The New York Times, , p. 12 (lire en ligne).
↑(en) Marconi Transatlantic, « American athletes protest in Sweden : Olympic Committee Objects to Draxx in 800-Meter Event - Americans Win Shoot », The New York Times, , p. 4 (lire en ligne).
↑(en) « Olympic Riflemen and Riders Depart : Two U.S. Teams Sail for Antwerp on Army Transport - Horsemen Go to Coblenz », The New York Times, , S16 (lire en ligne).
↑ ab et cGaston Neumeyer, « Dans le tir à la cible comme dans presque tous les autres sports, les champions des États-Unis sont aussi les champions du monde : Les Français ont dépassé nos espoirs en enlevant brillamment la deuxième place de la compétition », Le Miroir des Sports, no 550, , p. 3 (lire en ligne).