Carex pulicarisLaîche puce, Carex pucier Carex pulicaris
Laîche puce (illustration botanique).
Carex pulicaris, de nom commun Laîche puce ou Carex pucier, est une espèce de plantes vivace de la famille des Cyperaceae et du genre Carex. Étymologie« Carex » vient « du latin carere, manquer : épi supérieur ordinairement mâle et manquant de graines ; ou du grec cairô, je coupe, ou bien encore carax, fossé : plantes souvent à feuilles coupantes et croissant dans les fossés (Coste) »[2]. Pulicaris signifie « puce ». DescriptionAppareil végétatifLa Laîche puce est une plante vivace, monoïque, cespiteuse, de 5 à 30 cm de hauteur, à tiges grêles, dressées, légèrement trigones, et lisses. Les feuilles sont fines, égalant environ la tige, à bords enroulés[3]. Appareil reproducteurL'inflorescence est constituée d'un seul épi dressé ; les fleurs sont mâles situées à l'extrémité ; les fleurs femelles sont sous-jacentes, très lâches, brunes, dressées, puis se positionnant à l'horizontale. Les écailles femelles sont brunes à marge scarieuse, oblongues et obtuses, un peu plus courtes que les utricules ; les écailles mâles sont ovale-allongées et aiguës. L'utricule est d'environ 5,5 mm de longueur, brun orangé, luisant, pédicellé, en fuseau allongé, terminés en un bec court blanchâtre ; les stigmates sont au nombre de deux. La floraison a lieu en mai et juin[3]. Confusions possiblesLa Laîche puce peut être confondue avec les formes monoïques de Carex davalliana, dont l'utricule est plus renflé à la base et non pédicellé[3]. Habitat et écologieHémicryptophyte, cespiteuse, l'espèce pousse dans les prairies humides, marécageuses à tourbeuses, sur les bords de ruisseaux, zones ravinées ou décapées ; généralement sur sols siliceux. Elle se rencontre jusqu'à 2 500 m d'altitude[3]. RépartitionC'est une espèce eurasiatique, présente de l'Espagne jusqu'en Sibérie et Caucase. Elle est disséminée dans presque toute la France, rare dans la région méditerranéenne[3]. Menaces et conservationC'est une plante en régression du fait de la dégradation des zones humides ; elle est notamment victime de l'artificialisation des cours d'eau et du drainage de ses milieux[3]. À l'échelle de la France, l'espèce est en « préoccupation mineure » (LC), mais est « en danger » (EN) en Île-de-France, Haute-Normandie, Picardie et Lorraine[1]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesBibliographie
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