Son altitude variait de 1 m (Puy-du-Lac) à 66 m (Nachamps) pour une altitude moyenne de 22 m.
Histoire
Formé dès 1790, lors de la création du département de la Charente-Inférieure, il rassemblait alors 9 communes et était le plus petit canton de l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély dont le chef-lieu de district se nommait Angély-Boutonne.
Les conseils d'arrondissement ont été suspendus par la loi du 12 octobre 1940 et n'ont jamais été réactivés
Les données manquantes sont à compléter.
De 1833 à 1840, les cantons de Saint-Jean-d'Angély et de Tonnay-Boutonne avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département[1].
De 1840 à 1845, les cantons de Loulay et de Tonnay-Boutonne avaient le même conseiller général[2].
La proximité géographique de Rochefort joue à plein dans l'essor démographique du canton de Tonnay-Boutonne qui ne faiblit pas depuis le recensement de 1990.
Malgré le retour de la croissance démographique, ce canton ne retrouve pas le niveau de 1962 et sa densité de population est une des plus faibles observées en Charente-Maritime, étant trois fois inférieure à celle du département (26 hab/km2 contre 87 hab/km2).
Il demeure également le canton le moins peuplé du département de la Charente-Maritime et son écart avec celui de La Jarrie fait qu'il est 6 fois moins peuplé que ce dernier. C'est le différentiel de population cantonale le plus important constaté dans le département.