Un nouveau découpage territorial de La Réunion entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 24février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. À La Réunion, le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Michèle Caniguy et Maurice Gironcel (PCF, 52,63 %) et Daniel Alamelou et Nadia Tipaka (DVG, 38,69 %). Le taux de participation est de 46,96 % (11 139 votants sur 23 719 inscrits)[12] contre 43,81 % au niveau départemental[13] et 50,17 % au niveau national[14].
Au second tour, Michèle Caniguy et Maurice Gironcel (PCF) sont élus avec 55,99 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 57,48 % (6 922 voix pour 13 633 votants pour 23 719 inscrits)[15].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[16]. Dans le canton de Saint-André-1, ce taux de participation est de 35,29 % (9 185 votants sur 26 025 inscrits)[17] contre 36,5 % au niveau départemental[18]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Julie Aroubani et René Sotaca (PCF, 23,8 %) et Johann Idame et Josette Ogire (Divers, 14,38 %)[17].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[19], 345,5 % dans le département[20] et 45,5 % dans le canton de Saint-André-1[17]. Julie Aroubani et René Sotaca (PCF) sont élus avec 51,76 % des suffrages exprimés (5 302 voix pour 11 844 votants et 26 033 inscrits)[17],[21],[22].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de Saint-André-1 était constitué d'une partie de la commune de Saint-André.
Lors du redécoupage de 1997, il s'agissait de la portion du territoire délimitée par[2] :
au nord : limite communale avec Sainte-Suzanne ;
au sud : le chemin Lefaguyès, le chemin de la Gare (partie comprise entre le chemin Pente-Sassy et la rue des Camphriers) ;
à l'est : le littoral ;
à l'ouest : le chemin de Cambuston (partie comprise entre la rivière Saint-Jean et la rue du Lavoir), la rue Emile-Thomas, le chemin du Petit-Bazar, la rue Dumesgnil-d'Engente, la rue Lacoaret (jusqu'au chemin de la Gare).
Composition depuis 2015
Liste des 2 communes du canton de Saint-André-1 au
la partie de Saint-André située au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale est de la commune de Sainte-Suzanne, route nationale 2, avenue de France, allée Zelmar, impasse des Ananas, chemin du Centre (direction Sud-Est), chemin Brunet, chemin Bel-Ombre (direction Est), chemin en prolongement du chemin Cent-Gaulettes (direction Nord-Est), jusqu'au littoral.
Démographie
En 2021, le canton comptait 34 030 habitants[Note 2], en évolution de +3,68 % par rapport à 2015 (La Réunion : +2,4 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[23].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[11].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« René SOTACA », sur departement974.fr (consulté le ).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.