Canal SudCanal Sud
Canal Sud est une radio associative non-commerciale, c'est-à-dire de catégorie A, diffusant ses programmes sur la région de Toulouse, en modulation de fréquence, 24h/24. Créée en 1976 sous la forme d'une radio pirate[1], elle se nommait alors « Radio Barbe Rouge »[2]. Canal Sud participe souvent au festival de films Résistances. HistoriqueMalgré les saisies et autres descentes de polices la jeune radio continue à émettre régulièrement[3]. Elle était alors à cette époque la première radio libre de France[4]. Le , le local de Canal Sud, situé dans le centre-ville de Toulouse, est incendié volontairement. L'incendie est revendiqué par "La Mangouste", un groupe radical toulousain proche de l'extrême droite[5]. Le , l'équipe de Barbe Rouge, décide de régulariser sa situation, grâce à la toute fraîche libération des ondes, et s'organise autour d'une association loi de 1901[6]. Canal Sud est née. La cohérence de son projet est immédiatement garantie par l'application d'une charte : indépendance totale, pluralisme, laïcité, auto-organisation, démocratie directe, engagement contre l'exploitation et contre l'oppression raciste et sexiste. Ces principes, toujours en vigueur, ont permis à Canal Sud de développer une expérience médiatique originale[non neutre]. Tout d'abord ouverte par son fonctionnement, chaque membre disposant d'une totale liberté d'expression et gérant entièrement ses émissions tout en respectant la rigueur des informations fournies. Canal Sud a émis sur les fréquences suivantes : 88.8, 92.6, et enfin (jusqu'à aujourd'hui) 92,2 MHz. Une des émissions fut Trans-Murailles Express[7][source insuffisante], qui donnait la parole aux détenus de la prison St-Michel de Toulouse, et pour laquelle Canal Sud a été attaquée en justice. ÉvénementielCanal Sud participe souvent au festival de films Résistances[8]. Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
|