Doué d’une forte personnalité et d'une éloquence redoutable[3], des 1930, s’alternant avec Gino Veronesi, Pace est à la direction de l’hebdomadaire "Ebenezer", un journal imprimé par l'Istituto Comandi qui, bien que né dans le cadre étroit de l'Assemblée des Frères[5], publie des articles ouverts aux plus modernes instances humaines et sociales et qui démontrent aussi un intérêt particulier vers la question de la résistance antinazieprotestante en Allemagne[6].
À cause du fait d'avoir été affilié, dans sa jeunesse, et avant sa conversion, à une Loge maçonnique[7], et pour avoir affirmé avec ses sermons d’être contre la guerre, dès 1939 il sera accusé d’antifascisme par le régime de Mussolini, Pace sera persécuté[8] jusqu'à sa déportation en 1942 en Calabre[9]. Il accepta la persécution sans jamais se rebeller, conformément à la volonté de Dieu[9]. À la fin de la guerre il sera de retour à Pescara.
Camillo Pace eut cinq enfants parmi lesquels on cite Aurelio Pace[10], membre du Parti d'action à Florence[11], historien de l'Unesco et père de l'artiste Joseph Pace fondateur à Paris du « filtranisme », et Mario Vonwiller[12], lui aussi de l'Assemblée des frères en Suisse.
Il meurt en 1948 à Pescara à 86 ans dans la maison de son fils Aurelio et de sa belle-fille Franchina Cardile.
Notes et références
↑Marcella Fanelli, Passeggiata lungo il XX secolo, Edizioni GUB, Claudiana, Turin, 2001, p. 329
↑Cenni di storia del movimento delle assemblee dei fratelli in Italia, Chiese dei Fratelli in Italia, Dio è con te, paragrafo 5 e 6
↑ a et bMarcella Fanelli, Passeggiata lungo il XX secolo, Edizioni GUB, Claudiana, Turin, 2001, p. 270/271