Camille RagueneauCamille Ragueneau
Camille Ragueneau, né le à Machecoul (Loire-Atlantique) et mort le à Angers (Maine-et-Loire), est un général de division français, grand-croix de la Légion d'honneur[2]. Il exerce de hautes responsabilités logistiques durant la Première Guerre mondiale. CarrièreNé le à Machecoul, Camille Marie Raguenau est le fils de Jean Ragueneau, maréchal des logis de gendarmerie, et Céline Rose Marie Bouvier[3]. Admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1886, il épouse alors Marie Thérèse Mangonneau le de la même année. Ayant choisi l’arme de l'infanterie, il est affecté comme sous-lieutenant au 135e régiment d’Infanterie le . Capitaine en 1897, il est admis dans le service d’état-major en 1899. De 1901 à 1907, il est affecté au 4e bureau (transports et ravitaillement) de l’état-major de l’armée. Chef de bataillon en 1907, il intègre l’École supérieure de guerre comme stagiaire en 1909, puis y est employé comme professeur adjoint de tactique générale de 1910 à 1913. Lieutenant-colonel en 1912, il retrouve ensuite le 4e bureau de l’état-major, service dont il prend la direction le . C’est à ce poste essentiel de l’organisation logistique française qu’il contribue aux débuts de la Grande Guerre. Promu colonel le , il devient chef d’état-major de la direction de l’arrière, puis aide-major général directeur des services de l’arrière le . Nommé général de brigade le , il conserve cette haute responsabilité jusqu’en . Après un bref temps de commandement à la tête de l’infanterie de la 69e division d'infanterie, il succède le au général Peltier[4] en qualité de chef de la Mission Militaire Française près l’Armée Américaine[5] à Chaumont. Cette mission est chargée de la coordination des troupes françaises avec celles de Pershing en vue de favoriser le déploiement des forces américaines[6] malgré les réticences avoués de Ragueneau[7], qui ne croit pas à une mise en place rapide des forces américaines. Le général Ragueneau est ensuite employé comme directeur général des transports militaires en , puis devient sous-chef de l’état-major général des armées d’ à . Après la guerre, il est promu général de division et siège comme membre du Conseil supérieur de la guerre. Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur par décret du puis à celle de grand-croix le [8],[9]. Il décède le à Angers. Œuvres
Notes et références
Liens externes
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