CaïdatAu Maroc, dans le cadre de l'administration territoriale déconcentrée, le caïdat (ou kaïdat[1],[2]) correspond, en milieu rural, à une annexe administrative urbaine. À la tête de ce type de circonscription purement administrative à laquelle sont rattachées une ou plusieurs communes (qui, elles, sont des collectivités territoriales et relèvent de l'administration territoriale décentralisée), se trouve un agent d'autorité qui dépend du ministère de l'Intérieur : le caïd. Contrairement au cercle (autre circonscription rurale administrative déconcentrée dont il relève), le caïdat n'est pas doté d'un code géographique[3] et son territoire, basé sur les communes qu'il englobe, est susceptible d'être aisément modifié par simple décret entre deux découpages communaux. Par exemple en 2011, le décret no 2-10-574 a modifié le décret no 2-08-520 de 2008 — fixant la liste des cercles, caïdats et communes urbaines et rurales du Royaume ainsi que le nombre de conseillers à élire dans chaque commune — et a fait passer cette année-là le nombre des caïdats de 599 à 603[4] ; ce qui a forcément entraîné un changement au niveau de la composition de certains. Situation dans le découpage administratifLe caïdat se situe au 4e échelon de l'administration territoriale déconcentrée marocaine :
Des communes rurales lui sont rattachées, et l'ensemble des cercles — et donc des caïdats — du pays comprend toutes les communes rurales. Rôle dans la santé publiqueDans le cadre de la santé publique, le caïdat correspond à une circonscription de santé (CS) rurale. Quand un centre de santé communal avec unité d'accouchement (CSCA) – une unité de 4 à 8 lits – existe au sein d'un caïdat, il est implanté dans son chef-lieu[5]. L'offre de soins publique prévoit également un centre de soins communal (CSC) – sans unité d'accouchement – dans le chef-lieu des communes rurales[5] qui lui sont rattachées. Articles connexesNotes et références
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