CIE 1964L'espace de couleur U*, V*, W* CIE 1964, également connu sous l'appellation de CIEU*V*W*, s'appuie sur l'espace CIE UVW (1960)[1],[2] :
où correspond à la localisation du point blanc dans l'espace CIE 1960, et Y à la composante luminance dans l'espace CIE 1931. Les astérisques indiquent que les variables représentent un espace de couleur de perception plus uniforme que son prédécesseur. Cet espace colorimétrique est aujourd'hui obsolète[1], supplanté par ses successeurs, les espaces CIELAB et CIELUV notamment. Gunter Wyszecki (Prix Deane B. Judd en 1979) a inventé l'espace U*V*W* afin de pouvoir calculer les différences de couleur en s'affranchissant de la luminance constante. Il définit un indice de luminosité W* en simplifiant des expressions auparavant proposées par Ladd et Pinney[3] et Glasser et al.[4]. Les composantes chromatiques U* et V* sont définies de telle sorte que le point blanc est positionné à l'origine, comme dans l'espace de couleur Adams. Ce système permet d'exprimer le lieu des chromaticités avec une saturation constante C = (U*)2 + (V*)2. De surcroît, l'échelle des axes chromatiques dépend de la luminosité « de manière à prendre en compte l'augmentation ou la diminution apparente de la saturation lorsque l'indice de luminosité augmente ou diminue respectivement, tout en gardant constante la chromaticité (u, v) »[5]. Chromaticité et différence de couleurLes coefficients chromatiques ont été choisis à partir du nuancier de Munsell. On considère qu'une différence de luminosité ΔW = 1 correspond à une différence chromatique approximativement égale à [5]. Avec ces coefficients ainsi sélectionnés, la différence de couleur dans l'espace CIEU*V*W* résulte tout simplement de la distance euclidienne[2] :
Références
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