César Laurent de Chastellux
César Laurent, 8e comte de Chastellux (Versailles, – Château de Chastellux (Chastellux-sur-Cure, Yonne), ), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles. BiographieCésar Laurent de Chastellux était issu de l'ancienne et illustre famille de Beauvoir-Chastellux, dont l'origine remonte au temps des croisades. Il naquit à Versailles en 1780[2]. Il suivit ses parents qui accompagnèrent à Rome Mesdames Victoire et Adélaïde, tantes de Louis XVI, lorsque celles-ci émigrèrent par suite des troubles révolutionnaires[2]. Il entra au service du royaume de Sicile en 1801, devint adjudant-général, sous-chef d'état-major en 1810, rentra en France à cette époque et vécut dans la retraite[2]. Après la restauration du trône des Bourbon, Louis XVIII le chargea, en 1814 d'organiser la garde nationale à cheval de Paris[2]. Chastellux fut créé colonel de cette légion et aide-major des chevau-légers du roi[2]. Sorti de France pendant les Cent-Jours, M. de Chastellux passa en Piémont avec M. le marquis d'Osmond, qui, étant à Turin pour le roi, en , le chargea d'une mission importante auprès de S. A. R. Mgr. le duc d'Angoulême, qu'il eut ordre de joindre à son quartier-général dans le Midi[3], et fut nommé, à la seconde Restauration, colonel des chasseurs de la Côte-d'Or (ci-devant 8e)[4]. Président du collège électoral du département de l'Yonne le [3], il fut élu, le 13 novembre de la même année, député de l'Yonne, au collège de département, par 140 voix sur 180 votants. Il prit place à droite, fut réélu, le par 144 voix sur 170 votants (après avoir été nommé, le 6 septembre, président du collège départemental[3]), et promu au grade de maréchal de camp le 13 décembre suivant[4]. Il prêta serment la même année, comme gentilhomme de la chambre du roi[3]. Le comte de Chastellux fit avec « distinction[4] » la campagne d'Espagne (1823) où il commandait la cavalerie du 5e corps de l'armée d'Espagne, sous les ordres du maréchal Lauriston[2]. Il fit le service de la tranchée au siège de Pampelune avec les généraux d'infanterie. Dirigé vers Saragosse, il atteignit le général Evaristo Fernández de San Miguel à Tramaced, et, avec des forces très inférieures, le culbuta et le fit prisonnier[2]. Le 23 novembre suivant, le comte de Chastellux reçut l'autorisation de porter la plaque de 4e classe de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand, que le roi d'Espagne lui avait accordée en considération de ses services pendant cette campagne[3] et il fut nommé, en , chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare du royaume de Sardaigne. Rentré en France, il commanda une brigade au camp de Lunéville, et fut nommé, en 1826, inspecteur général de cavalerie[2]. Élevé à la pairie, le [4], il protesta en 1830 contre le changement de dynastie[2], refusa de prêter au gouvernement de Juillet le serment exigé par la loi du 31 août 1830, il donna sa démission de pair et d'officier général[4] et se retira dans ses domaines de Chastellux-sur-Cure dans l'Yonne, où il est mort en 1854[2]. Sans postérité masculine, c'est son frère cadet, Henri-Louis de Chastellux (1786-1863), 1er duc de Rauzan-Duras, qui hérita du titre de comte[1]. Récapitulatif
Titres
Décorations
D'azur, à la bande d'or, acc. de sept billettes du même, trois de chaque côté de la bande et une au canton senestre du chef[7],[5],[8]. Ascendance et postéritéCésar Laurent de Chastellux était le fils aîné de Henri-Georges-César, 7e comte de Chastellux et d'Angélique-Victoire de Durfort-Civrac, fille de Jacques Aimeric Joseph de Durfort (1716-1787), duc de Civrac. Il avait pour frères et sœurs :
Notes et références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles connexesLiens externes
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