Cäsar Max HeigelCäsar Max Heigel
Cäsar Max Heigel (né le à Munich, mort après 1847) est un acteur, poète et librettiste allemand. FamilleCäsar Max Heigel est issu d'une famille d'acteurs. Son père est l'acteur de la cour Joseph Franz Heigel (1752-1811), sa mère est l'actrice Caroline Reiner (1762-1804). Ses frères Karl (1783-après 1822) et Klemens August Heigel (1792-1849) sont également acteurs, et un autre frère est le peintre Joseph Heigel (de) (1780-1837)[1]. Sa fille Caesarine Kupfer-Gomansky (de), avec qui il apparaît ensemble en 1838, se fait connaître comme actrice. BiographieCäsar Max est un enfant acteur, fait des études supérieures et, enthousiasmé par les idéaux républicains, rejoint un régiment de hussards français en tant que volontaire à 16 ans. Il fait rapidement une carrière militaire et devient adjudant dans les états-majors de Jean-Joseph Dessolles et de Jean Victor Marie Moreau. Avec l'arrestation de Moreau, initiée par Napoléon Bonaparte en , commencent pour Heigel des années de fuite et d'incertitude, d'autant plus qu'il s'en est pris au général Jacques de Menou de Boussay dans un pamphlet. Pendant quelque temps, il trouve refuge dans un monastère bénédictin, peut-être l'abbaye Saint-Blaise. Il y aurait rédigé un mémorandum prônant la préservation du Reichsstift. Il cherche néanmoins à nouveau à retourner dans l'armée française, où il trouve des officiers qui le protègent , il prend parfois le nom de Jules de La Barse ou de Brasse. Mais en , venant de Grèce, il est arrêté près de Venise à l'instigation de Menou, emmené à Milan et détenu à l'isolement pendant 13 mois. Gracié par Napoléon, il est envoyé d'abord en Afrique puis en Amérique avant de revenir en France en 1810 et enfin dans sa ville natale de Munich[2]. Après 1812, il travaille comme directeur de théâtre, metteur en scène et dramaturge à Innsbruck, Karlsruhe, Bâle, Munich, Vienne, Bamberg et plus récemment à Nuremberg. Il écrit et met en scène de nombreuses pièces de théâtre folkloriques, farces et comédies. Ses productions de représentations mimiques, de peintures dites plastiques, de scènes de gymnastique et d'images en mouvement (tableaux vivants) constituent une particularité. Il connaît un grand succès en Suisse avec la pièce Die Schlacht von St. Jacob (1822) et en Bavière avec le drame historique Max Emanuel oder die Klause in Tirol (1828). Il écrit des poèmes, de courtes pièces en prose et surtout plusieurs livrets d'opéra, mis en musique par des compositeurs contemporains. Pour célébrer le règne de Maximilien Ier en 1824, il écrit un texte intitulé König Garibald sur la musique de l'opéra de Mozart La clemenza di Tito. Vers 1836, il s'installe à Paris comme correspondant de journal dans le milieu politique d'Odilon Barrot. À partir de 1847, sa famille restée en Allemagne ne reçoit plus aucun signe de vie de sa part. Il est toujours porté disparu et est peut-être mort dans la tourmente de la révolution de 1848[3]. Sa dernière œuvre connue est le livret de l'opéra Das Osterfest zu Paderborn, créé à Francfort en 1844. Œuvres
Notes et référencesNotes
Références
Liens externes
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