C'est eux les chiens...C'est eux les chiens...
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. C'est eux les chiens... (en arabe : هم الكلاب) est un film marocain présenté sous forme d'un found footage, réalisé par Hicham Lasri et sorti en 2013. SynopsisAlors que Lotfi Sawssen, Daoud Hasska et Ali sont en train de filmer un reportage sur les manifestations de 2011, ils rencontrent un homme, arrêté lors des émeutes du pain de 1981, qui vient de sortir de prison après 30 ans de détention. Ils décident de l'aider dans sa recherche de sa famille. Fiche technique
Distribution
Autour du filmLa scène de l'hôtel, quand Mahjoul refuse de dormir sur le lit et préfère s'allonger par terre, est une allusion aux séquelles qu'ont pu laisser la torture et le maltraitement chez certains ex-prisonniers politiques des « années de plomb » au Maroc, obligés de dormir à même le sol. Accueil critiqueL'accueil critique est plutôt positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,2/5, et des critiques spectateurs à 3,6/5[1]. Pour Sandrine Marques du Monde, « tourné à la manière d'un faux reportage télé, avec sa caméra à l'épaule et ses images embarquées, ce film, modeste par ses moyens, se hisse à la hauteur de ses riches ambitions. [...] L'humour dont déborde ce témoignage bouillonnant sur le « printemps arabe » n'en édulcore pas sa portée politique et sociale. Au contraire. Le réalisateur stigmatise la télévision et son impact sur ses concitoyens. Objet de fascination, car synonyme d'élévation sociale, le médium est aussi celui par lequel « 404 » rattrape le temps. La roue qu'actionne le naufragé métaphorise une histoire en marche. Un symbolisme que vient étoffer une fin splendide où l'intelligence, l'ironie douce et l'humanité du réalisateur transparaissent.. »[2]. Pour Mathilde Blottière de Télérama, « à sa façon brouillonne, Hicham Lasri replace les récentes révolutions arabes dans une perspective historique. Le filmage caméra à l'épaule est parfois à la limite du supportable, mais on plonge sans filet dans un Maroc méconnu, au bord du chaos. »[3]. Dans les Cahiers du cinéma, tout en soulignant que Hicham Lasri « est un des rares espoirs du jeune cinéma marocain » qui « porte un regard dynamique sur le monde qui l'entoure », Vincent Malausa estime que « l'intensité documentaire se trouve encore empêchée par son obsession à se regarder lui-même en train de filmer »[4]. Distinctions
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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