Le Bureau est chargé de la préparation des séjours du dalai-lama[4] et des responsables du gouvernement en exil[5], de promouvoir la culture, la religion et la langue tibétaines, de soutenir les Tibétains vivant en Europe et au Maghreb, et de promouvoir la cause du Tibet au niveau international.
Peu après la fondation du Bureau du Tibet de Paris en , François Mitterrand, alors président de la République française, recevait le dalaï-lama en privé à l'Élysée le [6].
Tous les ans, le Bureau du Tibet organise la célébration de l'anniversaire du dalaï-lama[7].
Le , le dalaï-lama est reçu par Bertrand Delanoë, alors maire de Paris, à l'Hôtel de ville de Paris[9].
En , le Bureau du Tibet de Paris demandait de soutenir la « Déclaration de Paris sur le combat pour la liberté du peuple Tibétain » soutenant l’approche de la « Voie Médiane » pour résoudre le conflit sino-tibétain du 14e dalaï-lama qui demande une véritable autonomie pour les Tibétains en Chine[10].
Bernadette Sauvaget, journaliste à l'hebdomadaire protestant Réforme, voit dans le Bureau du Tibet de Paris « une sorte d'ambassade officieuse pour l'Europe occidentale »[12]
En 1993, Wangpo Bashi rejoint le Bureau du Tibet de Paris, et est nommé secrétaire du gouvernement tibétain en exil en 1995
[20]. Il est remplacé le par Tsering Dhondup[21].
↑Raphaël Liogier, Le bouddhisme mondialisé: Une perspective sociologique sur la globalisation du religieux, p. 275 : « C'est ainsi que la visite de 1993 sera préparée par la FBT en collaboration avec le Bureau du Tibet qui est la représentation politique du Dalaï-Lama en France, et avec des représentants de la communauté tibétaine en exil. »