Bourmont appartient successivement dès le XIIe siècle au comte de Champagne puis au XIIIe siècle, au comte et duc de Bar et enfin au duc de Lorraine en 1431. En 1301, la sénéchaussée de Bourmont est reconnue au traité de Bruges. Une quarantaine de villages des environs dépendaient de cette sénéchaussée.
En 1353 est créé le bailliage du Bassigny dont Bourmont devient le chef-lieu. La ville prend alors toute son importance : les plaideurs y viennent, des foires s'y tiennent. En 1477, Charles le Téméraire détruit la ville en partie. Les fortifications seront relevées pour être démolies en 1671 sur ordre du maréchal de Créqui, vainqueur de la Lorraine. Une très belle vue de Bourmont est conservée à la Bibliothèque nationale de France montrant l'enceinte encore partiellement en élévation[1].
Les guerres de Religion ont aussi des répercussions dans la sénéchaussée de Bourmont qui est traversée par les Allemands venus au secours des protestants français. La politique d'agrandissement du territoire royal, menée par Richelieu pour Louis XIII, sera néfaste pour la cité. En 1645, Bourmont s'est vidée de ses habitants, il faudra attendre le XVIIIe siècle pour voir la ville se repeupler. On compte alors 160 feux et deux congrégations religieuses.
Pendant la Révolution, Bourmont est chef-lieu du district de Bourmont de 1790 à 1795. Prévus dans chaque commune par la loi du 21 mars 1793, le comité de surveillance local est élu fin mai ; la loi du 17 septembre précise son organisation. Ses pouvoirs sont renforcés par la loi du 14 frimairean II, qui lui attribue la surveillance de l’application des lois en concurrence avec les municipalités. Il se borne toutefois comme la plupart des comités communaux à surveiller les étrangers et désarmer les suspects[2].
Première Guerre mondiale
En 1917, un camp d'entraînement de l'armée des États-Unis est créé à Bourmont. Plusieurs divisions y seront préparées aux combats qui les attendent.
Le , la 2e division d'infanterie des États-Unis est créée à Bourmont. Ce sera la seule division créée sur le sol français. L'unité est symbolisée par une tête d'Indien (Indianhead), et sa devise est « second to none » (second de personne).
Bourmont fusionne le avec la commune de Nijon pour former la commune nouvelle de Bourmont-entre-Meuse-et-Mouzon où l'ancienne commune devient une commune déléguée et le chef-lieu de la nouvelle commune. La nouvelle commune est ensuite étendue en incorporant Goncourt le .
Conseiller général de la Haute-Marne. Président de la communauté de communes. Enseignant
mars 2014
31 mai 2016
Jonathan Haselvander
Divers droite
Visiteur médical
Liste des maires délégués
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
En cours
Jonathan Haselvander
Divers droite
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 493 habitants, en évolution de −6,63 % par rapport à 2009 (Haute-Marne : −2,45 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Coupé : au 1er d'azur à la montagne d'or surmontée d'un alérion d'argent adextré d'un soleil d'or et senestré d'une lune d'argent, au 2e d'argent à deux bars adossés d'azur, accompagnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même.
Nicole Villa-Sebline, La sénéchaussée de La Mothe et Bourmont des origines à 1645, Edition Dominique Guéniot, (ISBN2-87825-248-9)
Sandrine Fuselier et Jacques Philippot, Bourmont : Haute-Marne, Langres, Edition Dominique Guéniot, , 48 p. (ISBN2-87825-231-4)
Christian Wagner, La bataille de Bourmont par ceux qui l'ont vécue (18-19 juin 1940), Société Historique et Archéologique du pays de Bourmont, cahier Histoires n°2, 149 pages, juin 2020
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Voir dans Généalogie Lorraine de l'année 2004, N° 133 page 28, le 3e paragraphe, concerne cette Maison avec les armes de ses premiers propriétaires, figurant toujours actuellement dessous une gargouille. Ce paragraphe fait partie de la généalogie des familles De Bernay et Le Hongre, écrit en 2004 par Arnaud Vauthier, avocat à Metz, qui est donc de fait le 1er découvreur de notre époque du 1er propriétaire de cette maison au XVIe siècle, Bertrand Le Hongre, fils de Nicolas Le Hongre et de Jeanne De Bernay. Depuis 2001 cette Maison Renaissance appartient à la Communauté de Communes du Bourmontais.