La commune est située sur la rive gauche de l'Isère et fait face à Romans-sur-Isère, en rive droite, formant ainsi une seule agglomération. Le territoire communal est traversé par le 45e parallèle nord, situant donc celui-ci à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Bourg-de-Péage est située à 20 km de Valence, la préfecture de la Drôme, et 77 km de Grenoble, reliée à ces deux villes par l'autoroute A 49 et son prolongement, la nationale 532 ou par le chemin de fer (gare de Romans-sur-Isère)[1]; elle est également à 82 km de Lyon, 195 km de Marseille et à 473 km de Paris.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue pour Le territoire de Bourg-de-Péage se situe sur un ensemble très plat de terrasses quaternaires édifiées par l'alluvionnement de l'Isère. Le lit de l'Isère est aux alentours de 140m, le centre-ville se situe entre 150 et 160m; le point le plus élevé de la commune est à 199m, aux limites de Chatuzanges-le-Goubet; !
Sites particuliers :
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Géologie
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La commune est aussi arrosée par le canal de la Bourne qui est utilisé pour l'irrigation des vergers et autres cultures[2], le ruisseau de la Maladière, affluent de l'Isère, et le ruisseau des Omis qui se jette dans le canal de la Bourne.
L'Isère est un cours d'eau important, de 286 km de longueur,qui apporte en moyenne annuelle environ 350m3/seconde à sa confluence avec le Rhône, à quelques kilomètres en aval de Bourg-de-Péage. C'est aussi un cours d'eau irrégulier, au régime pluvio-nival. Les débits les plus élevés sont en juin avec la fonte des neiges alpines, notamment des massifs du Beaufortin de la Vanoise et de l'Oisans, ainsi que les hauteurs des chaînes préalpines des Aravis, des Bauges, de la Chartreuse et du Vercors les étiages en septembre-octobre. Les crues peuvent avoir lieu au printemps (1010 m3/seconde à Grenoble le 2 mai 2015 pour un débit annuel moyen de 180m3/seconde[3], en amont de la confluence avec le Drac mais aussi en fin d'automne, avec la conjonction de fortes pluies, d'une évaporation réduite et d'un radoucissement des températures amenant une fonte des neiges précoces[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 889 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romans_sapc »sur la commune de Romans-sur-Isère à 1 km à vol d'oiseau[7], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Statistiques 1991-2020 et records ROMANS_SAPC (26) - alt : 156m, lat : 45°03'00"N, lon : 4°59'55"E Records établis sur la période du 01-07-1990 au 04-01-2024
La commune de Bourg-de-Péage est desservie par le réseau de bus Citéa.
Urbanisme
Typologie
Au , Bourg-de-Péage est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,8 %), zones urbanisées (22,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7 %), cultures permanentes (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), forêts (1,9 %), eaux continentales[Note 2] (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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La seigneurie : au point de vue féodal, son territoire faisait partie de la seigneurie de Pizançon. (voir commune de Chatuzange-le-Goubet)[20].
Attesté en 1033 : les moines du chapitre de la collégiale Saint-Barnard de Romans-sur-Isère (située sur la rive droite, au nord de l'Isère) construisent un pont permettant de traverser la rivière. Le développement de la ville sera dû à ce pont.
L'abbaye y perçoit un droit de passage (péage). Les habitants du ressort de l'actuel canton en étaient dispensés, à l'exception des jours de grandes foires, mais les étrangers étaient surtaxés. De la même façon, les bateliers de l'Isère devaient s'acquitter du tribut de leurs rames.
Cette activité ne tarda pas à fixer l'habitat, et le hameau de Pizançon (commune de Chatuzange-le-Goubet) qui, à l'origine, se trouvait au débouché du pont, vit sa population s'accroître rapidement[21].
Au Moyen Âge, le pont de pierre était jalonné de trois constructions[réf. nécessaire] :
Au sud s'élevait une tour percée à sa base d'une porte, près de laquelle se tenait la maison du pontonnier.
Au nord s'élevaient la chapelle Notre-Dame-du-Pont et un petit hôpital qui se faisaient face de chaque côté du tablier du pont.
Le pont fut maintes fois endommagé par les crues violentes de l'Isère. La tour, qui arborait fièrement les armes de la ville de Romans puis du Dauphiné, disparut au XVIIe siècle.
À plusieurs reprises, des arches écroulées furent remplacées par un tablier de bois.
Au XVIIIe siècle fut entreprise la reconstruction de l'ouvrage, complétée au siècle suivant par son élargissement. Le pont subit de nouvelles destructions car à trois reprises (en 1814, 1940 et 1944) sa seconde arche fut détruite ; les traces en sont encore visibles.
Il y avait, dans cette paroisse, un couvent de minimes fondé en 1621, et auquel fut uni vers 1710 le prieuré de Saint-Jean-en-Royans[20].
Avant 1790, le Bourg-de-Péage était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin. Elle formait depuis le XVIIe siècle une paroisse du diocèse de Valence dont l'église était dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, et dans laquelle le chapitre de Saint-Barnard de Romans était collateur et décimateur[20].
De la Révolution à nos jours
En 1790, le Bourg-de-Péage devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant Bourg-de-Péage et les Delphinaux-de-Pisançon ou Chatuzange. Lors de la réorganisation de l'an VIII (1799-1800), ce canton est compris dans l'arrondissement de Valence. Il est composé des communes de : Alixan, Barbières, la Baume-d'Hostun, Beauregard, Charpey (d'où a été distraite, en 1873, la commune de Bésayes), Châteauneuf-d'Isère, Chatuzange, Crispalot (uni ensuite à Beauregard), Eymeux, Hostun, Marches, Rochefort-Samson, Saint-Nazaire-en-Royans et Bourg-de-Péage[20].
1810 : si Romans a acquis sa renommée avec la chaussure de luxe, Bourg-de-Péage doit la sienne à la chapellerie de feutre introduite vers 1810 par des ouvriers venus de Cognin dans l'Isère.
Cette nouvelle activité succède à une solide tradition de bonneterie d'avant la Révolution (fabrication des dessous féminins principalement). En 1811, trois ateliers sont signalés et, un demi-siècle plus tard, cette activité occupe plus de quatre cents ouvriers répartis en seize ateliers[réf. nécessaire].
Le feutre est obtenu à partir de poils de lapin domestique qui font l'objet de nombreuses opérations réalisées par les ouvriers dans des conditions pénibles d'humidité, comme le soufflage ou le foulage. Dans les campagnes alentour, les « raseuses » de lapins étaient nombreuses, et leur activité s’est parfois perpétuée dans certains noms de lieux-dits.
L'installation de la ligne de chemin de fer à Romans en 1864 mit un terme à l'origine locale de la matière première. On lui préféra alors le poil de lapins australiens, moins coûteux.
Ces importations firent ainsi perdre des centaines d'emplois dans les campagnes[réf. nécessaire].
En 1883, survint une crise chapelière sans précédent, du fait de l'attitude protectionniste de certains pays où s'écoulait la production. Les difficultés surmontées, l'activité s'amplifia encore jusqu’en 1929 où elle connut son apogée. À cette époque, l'entreprise Mossant, qui avait été la pionnière de la chapellerie péageoise, employait plus de mille deux cents ouvriers, et bien d'autres ateliers produisaient à ses côtés des couvre-chefs de qualité[réf. nécessaire].
À partir de 1930, la mode des « nue têtes » et l'insuffisance des exportations provoquèrent un rapide déclin de la chapellerie, dont certains ateliers continuèrent cependant de fonctionner jusqu'en 1985[réf. nécessaire].
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Politique environnementale
En 2014, ville fleurie avec « 3 fleurs » au Concours des villes et villages fleuris[22] depuis 2008 : 59 hectares de parcs et jardins, de gazon, de massifs, d'arbres et arbustes, de haies et d'accompagnements de voirie... Un patrimoine paysager exceptionnel qui fait la fierté des Péageois.
Finances locales
Finances locales de Bourg-de-Péage de 2000 à 2018[23] (tapez sur le lien wiki[24]).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 9 578 habitants[Note 4], en évolution de −8,75 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Une ligne de transport scolaire a été mise en place par la municipalité, réservée au écoliers de la commune[31].
Santé
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Manifestations culturelles et festivités
Bourg-de-Péage dispose de nombreuses salles de spectacles et d'expositions (salle Jean Cocteau, espace François Mitterrand, Parc Mossant)[réf. nécessaire].
Festival Musique au Parc : deux jours de concerts et d'animations[réf. nécessaire].
Les rendez-vous de la magie : animations de rues, ateliers d’initiation, concours amateur de magie, animations dans les écoles et les lieux publics, etc. : pendant une semaine, c’est toute la ville qui vit au rythme de la magie. Le festival se clôt en beauté avec l’organisation de trois soirées, animées par des magiciens professionnels d’envergure internationale, qui rassemblent plus de 1 500 spectateurs[33].
Le salon des picturales : les Picturales rassemblent environ 130 artistes peintres ou amateurs enthousiastes. Ils peuvent ainsi échanger leurs expériences et leurs acquis sans arrière-pensées. Ici, pas de compétition, ni de sélection ou de récompense : telle est la ligne directrice souhaitée par son initiateur, le peintre Pierre Palué. Depuis 1975, les Picturales constituent un rendez-vous toujours très attendu par les amateurs d’art. Ce salon péageois représente une occasion unique de découvrir ou de redécouvrir les talents artistiques que recèle notre territoire. Ainsi, chaque mois d'octobre, pendant les 10 jours des Picturales, ce sont plus de 1500 visiteurs qui viennent admirer les œuvres exposées[33].
Aviron : l'Aviron Romanais Péageois, créé en 1908, est le premier club de la Drôme et de l'Ardèche. Le plus grand rameur du club est Laurent Porchier qui fut plusieurs fois champion de France et champion du monde, et aussi champion olympique aux Jeux olympiques de Sydney en 2000[34].
Quatre journaux sont distribués dans les réseaux de presse desservant la commune :
Le Dauphiné libéré est un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay-Nord-Ardèche[37].
La boulangerie Pascalis est la plus ancienne boulangerie de Bourg-de-Péage et date du XIXe siècle. Sa spécialité est la fameuse pogne de Romans[39]. (Jean-Charles Pascalis, maître artisan boulanger pâtissier, chevalier de l'Ordre national du Mérite (France), conseiller municipal en 2014).
Tourisme
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Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La Maison Favor est un château construit entre 1798 et 1810 sur le domaine de Bayanne (classée depuis le )[40] : escalier avec sa cage, pièces du rez-de-chaussée avec décor de papier peint, façades et toitures (MH)[32].
Château de Mondy construit à la fin du XVIIe siècle[réf. nécessaire].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
↑J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Les Allières).
↑Daniel Ratz, Les tremblements de terre en Drôme-Ardèche, Valence : Éditions & Régions, 1998,2-910669-41-6, p. 80.
↑ abcd et eJ. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 46 (Bourg-de-Péage).