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Bouchaib Arroub (en arabe : بوشعيب عروب), né en 1936[1], est un général de l'armée marocaine. Il occupe le poste d'Inspecteur général de l'armée marocaine entre le 13 juin 2014 et janvier 2017.
À partir de 1988 (époque d'Hassan II) Arroub prend du galon et est nommé commandant des opérations militaires au troisième bureau.
Un câble diplomatique américain datant de 2008 ayant fuité décrit Arroub comme « historiquement pro-français, semble être devenu de plus en plus pro-américain au cours des 5 dernières années »[4]. Le même câble prédit également qu'Arroub pourrait succéder à Bennani[4].
Le général Arroub prend sa retraite mais est rappelé en 2008[4],[5].
Le 13 juin 2014, il est nommé Inspecteur général de l'armée marocaine par le roi Mohammed VI après le décès soudain du général Abdelaziz Bennani[6]. En effet, en 2014, ce dernier est en mauvaise santé et suit un traitement médical en France.
Tentative de coup d'État de 1971
Selon le prince Moulay Hicham, Arroub aurait participé au coup d'État de 1971[7]. Dans son livre de 2014, Journal D'un Prince Banni, le prince rapporte qu'Arroub était à l'époque membre du cabinet d'Oufkir et que, pendant la fusillade, il est contacté par Lamia Solh (épouse du prince Moulay Abdallah et mère du Prince Hicham) pour s'enquérir de la situation, et elle déclare qu'il avait été très impoli avec elle[7]. Après l'échec du coup d'État, Hassan II fut informé de l'incident par Lamia Solh, le roi répond alors « Vous voulez dire qu'il faisait partie des conspirateurs ? Si c'est le cas, je dois alors exécuter tout le monde »[7].
Le prince poursuit en disant que le professionnalisme et l'intégrité d'Arroub auraient pu amener l'homme à conclure que l'avenir du pays était meilleur sans la monarchie[7]. Arroub sera exclu de tout poste de responsabilité pendant une vingtaine d'années, avant qu'Hassan II ne le nomme chef du troisième bureau en 1988[7].
Mort d'Hassan II et arrestation de Basri
Le jour de la mort d'Hassan II, Arroub et le général Housni Benslimane auraient fait brièvement arrêter et interroger Driss Basri, alors ministre de l'Intérieur[7]. Alors, que le Prince Hicham interroge Arroub sur l'incident, il lui répond que cela avait été fait par mesure de précaution[7].
Vie privée
Bouchaib Arroub est le père de Mohammed Ramsès Arroub, ingénieur Polytechnicien et PDG de Wafa Assurance, la compagnie d'assurance détenue par le roi Mohammed VI au sein de sa grande holding SNI[8]. Le 4 juin 2014, quelques jours avant la nomination de son père comme nouvel inspecteur général, Mohamed Ramsès Arroub est exclu de ce poste par le conseil d'administration de la compagnie d'assurance, qui a invoqué des « raisons personnelles » pour justifier cette décision[8],[9].
Références
↑« The Army Quarterly and Defence Journal », West of England Press, vol. 124, (lire en ligne)
« Au lendemain du coup d'État, nous cherchons tous à comprendre. Dans ce contexte, ma mère relate à Hassan II, avec une certaine insistance, son échange téléphonique avec le général Arroub, le jour du putsch. Le roi coupe court et lui dit : « Écoute, tu veux dire qu'il faisait partie des putschistes ? À ce moment-là, je n'ai qu'à faire exécuter tout le monde... »...Quoi qu'il en soit, malgré une répression féroce, un homme droit et un militaire aussi professionnel que le général Arroub, qui avait peut -être estimé, mû par un sentiment patriotique, que l'avenir du pays passait par la fin de la monarchie, en sera quitte pour une traversée du désert de vingt ans. À la fin de sa vie, Hassan II lui confiera de nouveau d'importantes responsabilités...Un incident me marque en particulier : je vois deux gendarmes de la sécurité rapprochée du roi secouer Driss Basri dans un bureau, à quelques mètres des généraux Arroub et Benslimane. J'entends Basri crier : « Mais arrêtez la provocation ! Arrêtez ! Je suis quand même le ministre de l'Intérieur ! » Je demande au général Arroub des explications. Il me répond que c'est « juste à titre préventif ». »
↑ a et b« عروب...الجنرال الذي إعتقل إدريس البصري يتولى قيادة الصحراء », Alousboue Assahafi,