Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Localisation
Blancherupt est située au creux d'un vallon perpendiculaire à la vallée de la Schirgoutte, affluent de la Bruche entre le Heidimont (631 m) à l'ouest et la Boucherie (704 m) à l'est. Schirmeck est à 10 km et Molsheim à 35 km. Le village s'étage sur une altitude de 510 à 540 m. Son territoire est couvert par la forêt à plus de 60 %.
Desservie en cul-de-sac par la route départementale 857, la commune est à 2,5 km de la RN 420 axe routier principal de la vallée de la Bruche. La gare la plus proche se trouve à Fouday sur la ligne TER Strasbourg - Molsheim - Saint-Dié.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 226 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 11,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belmont », sur la commune de Belmont à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 7,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 341,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 30,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,3 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Au , Blancherupt est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (80,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,6 %), prairies (1,3 %), zones urbanisées (0,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2022, la commune comptait 30 habitants[Note 4], en évolution de −21,05 % par rapport à 2016 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
« Blancherupt », in La Haute vallée de la Bruche, Patrimoine d’Alsace, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2005, p. 67-68 (ISBN978-2-914528-13-9)
Denis Leypold, Une seigneurie alsacienne au tournant du « siècle d'or » : au temps des seigneurs de Rathsamhausen et de Veldenz (1489-1630), Librairie Oberlin, 1989, 119 p.
Nicolas Mengus, Les sires d'Andlau (fin du XIIe-début du XVIe siècle) : un lignage noble au temps des châteaux forts, Société savante d'Alsace, 2000, 299 p. (ISBN9782904920257)
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Fiche communale de Blancherupt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )