La première partie du nom de Bienne-lez-Happart trouve son origine dans le mot Brebonna signifiant rivière des castors. La seconde partie Happart serait le nom d’un seigneur du lieu.
Géographie
Le village sur trouve à l'est de Lobbes et au sud-ouest de Binche et au sud-est de Anderlues. Il est composé de champs d'agriculture, de prairies et de petits espaces boisés. Le versant sud-ouest du plateau d'Anderlues. Plusieurs ruisseaux drainent les eaux des nombreuses sources qui jaillissent du sol malgré la double proximité du point d'altitude et la ligne du partage des eaux Escaut-Meuse. Son altitude varie de 155m à 175m. Développement résidentiel récent. Caractère rural prononcé.
Ce hameau, développé à mi-pente du plateau d'Anderlues, était, au commencement, un écart de Lobbes. Sources, ruisseaux et étangs y avaient favorisé le peuplement des castors.
Sa superficie et de 395 ha.
La localité se trouve dans la région naturelle de la Thudinie.
En 868, cette terre figure déjà parmi les possessions de l'abbaye de Lobbes. Sous l'ancien régime. Bienne-lez-Happart faisait partie du comté de Hainaut, prévôté de Binche. Le comte de Hainaut ne possédait dans cette localité, indépendamment de la puissance féodale, que les droits essentiels de la souveraineté. Au point de vue de la dépendance vassalique, la seigneurie de Bienne était un fief relevant du comte de Hainaut. Cette seigneurie était moins étendue que la commune actuelle de Bienne-lez-Happart. Les droits seigneuriaux comprenaient la haute, la moyenne et la basse justice, le droit de morte main et de meilleur cartel, etc. Au XIIe siècle. Bienne faisait partie des biens de l'abbaye de Lobbes[3].
Patrimoine
L'église Saint-Rémy. L'église datant de 1311, reconstruite en style ogival en 1613, et restaurée la dernière fois en 1934 après l'incendie survenu le 15 mars 1931. Le clocher a été démonté en 2014 pour cause de vétusté[4].
Ferme du château. Il se situe rue Grinchamps, ce sont des vestiges du château seigneurial de Bienne-lez-Happart propriété des Happart, Barbançon, Senzeilles et Suzanne. Il reste encore les douves qui autrefois entouraient le château[5].
Le calvaire. À la sortie du village se trouve un calvaire qui présente un Christ en bois polychrome, ce calvaire fut érigé en 1856[6].
Le kiosque à musique. Se situe sur la place de Bienne près de l'ancienne maison communale.
L'ancienne maison communale. Se situe sur la place de Bienne. Elle a été utilisée comme école pendant quelques années et est dorénavant utilisée comme salle des fêtes.
Le blason est issu des armoiries de la famille Le Boucq, seigneurs de Brienne au XVIe siècle. Ce blason a également été utilisé sur le sceau communal de 1583-1793.
Blasonnement :Échiqueté d'argent et d'azur à l'écusson de gueules sur le tout.
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne).
↑Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN978-9-042944-01-5), p. 62.
↑Roger Foulon, La Thudinie, Imprimerie Provinciale du Hainaut, , 102 p., p. 29
↑« La Tour de l'église Saint-Remy à Bienne-lez-Happart », Haut Pays de Sambre, no 89, , p. 5-10 (lire en ligne [PDF])
Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 et 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN2-8021-0045-9)