C'est une grande herbe robuste pouvant atteindre 2 m de hauteur[3]. Ses fleurs sont jaunes[4].
Habitat et distribution
L’espèce est endémique du Cameroun. On l'y retrouve sur sept sites, le mont Cameroun – où elle est abondante, commune, en sécurité, sur les anciennes coulées de lave –, le mont Manengouba, le mont Koupé, les monts Bamboutos, le lac Aweng, le mont Santa, le mont Oku. Cependant elle apparaît rare et précaire ailleurs. Elle se développe dans les prairies, près de la forêt, le plus souvent dans les sites bien drainés de 1 000 à 2 000 m d'altitude. Pour l'UICN, c'est une espèce vulnérable, en décroissance, menacée par l'agriculture sur brûlis et la déforestation liée à l'extension des cultures[5].
↑(en) Jean-Michel Onana et Martin Cheek, « Bidens mannii T.G.J. Rayner », in Red Data Book of the Flowering Plants of Cameroon: IUCN Global Assessments, Royal Botanic Gardens, Kew, 2011, p. 127 (ISBN9781842464298)
↑Spécimen, collecté le 17 janvier 1926 au mont Cameroun (Global Plants, JSTOR)
(en) Martin Cheek, Jean-Michel Onana and Benedict John Pollard (ed.), The plants of Mount Oku and the Ijim Ridge, Cameroon: a conservation checklist, Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, 2000, p. 122 (ISBN1-8424-6016-1)
(en) Timothy Guy Johnson Rayner, Phytologia 72(1), 1992, p. 38
Jean-Michel Onana, Synopsis des espèces végétales vasculaires endémiques et rares du Cameroun : check-liste pour la gestion durable et la conservation de la biodiversité, Yaoundé, Ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation, coll. « Flore du Cameroun » (no 40), , p. 76
(en) Jean-Michel Onana et Martin Cheek, « Bidens mannii T.G.J. Rayner », in Red Data Book of the Flowering Plants of Cameroon: IUCN Global Assessments, Royal Botanic Gardens, Kew, 2011, p. 127 (ISBN9781842464298)
(en) Mesfin Tadesse, « An Account of Bidens (Compositae: Heliantheae) for Africa », in Kew Bulletin, vol. 48, no 3, 1993, p. 437-516, [lire en ligne]