Bernard de Froment
Bernard de Froment est un homme politique français né le à Rabat (Maroc). Il est conseiller d'État en disponibilité, ancien président du conseil d'administration de l'IGN, ancien député RPR de la Creuse (1993-1997) et ancien président du conseil général de la Creuse (1994-1998). FamilleBernard de Froment appartient à une famille de la Marche ayant reçu le titre de baron héréditaire par lettres patentes en 1815[1],[2]. Il est le fils du baron François de Froment, général de brigade, le neveu de Pierre de Froment, général de division et résistant, et le père de Jean-Baptiste de Froment, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et élu au Conseil de Paris en 2014. Carrière professionnelleAncien élève à l’École nationale d’administration (ENA) (promotion André Malraux, 1975-77), il commence sa carrière comme administrateur civil au ministère de l'Agriculture puis attaché financier près l'ambassade de France en République fédérale d'Allemagne (1981-1983). Conseiller technique au cabinet du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua de 1986 à 1987, il intègre ensuite le Conseil d'État en qualité de maître des requêtes et y devient commissaire du gouvernement près la section du contentieux dès 1990. Après son retour au Conseil d'Etat à l'issue de son mandat de député, le 1er juin 1997, il est nommé conseiller d'Etat en 1999 et Président de l'Institut géographique national (IGN) de 2003 à 2006. Parallèlement, il siège à la commission nationale de recours des réfugiés, ancien nom de la cour nationale du droit d'asile (CNDA) en qualité de président de section (1997-2006). La deuxième partie de sa carrière professionnelle se situe dans le privé en tant qu'avocat au sein du cabinet Publica-Avocats. Carrière politiqueCarrière nationaleAprès avoir été élu conseiller régional du Limousin à la suite des élections régionales de 1986, Bernard de Froment est élu en 1993 député de la 1ère circonscription de la Creuse face au député-maire sortant de Guéret, André Lejeune avec 53,45% des voix au 2nd tour. Lors des élections sénatoriales de 2014, il se porte candidat face à Jean Auclair, ancien député, et candidat UMP. Il obtient 30% des voix au 2nd tour. Carrière localeIl approfondit son ancrage local dès 1994 en faisant basculer le canton de Guéret-Nord à droite et, par suite, la majorité du conseil général de la Creuse, laquelle le porte à la présidence du département. Toutefois il est progressivement fragilisé par des dissensions au sein de sa majorité : annulation de sa première élection par le Conseil d'État, soutien financier jugé trop important à l'équipe cycliste du département dans le cadre du Tour de France, et rivalité croissante qui l'oppose au député et conseiller général Jean Auclair. En 1997, soit un an avant la fin de son mandat, il démissionne de la présidence du conseil général au profit de Gérard Gaudin. Il est à nouveau candidat aux élections cantonales de 2001 dans son canton, mais il est battu au 2nd tour par le candidat communiste Daniel Dexet, s'inclinant avec 47,24% des voix. Lors des élections municipales de 1995, il se présente à la mairie de Saint-Fiel, commune faisant partie de son canton. Élu maire en 1995, il est reconduit en 2001 et 2008. Formation
Vie professionnelleBernard de Froment s'est mis en disponibilité du Conseil d'État pour exercer la profession d'avocat dans un cabinet parisien. Engagement politiqueMembre du Rassemblement pour la République (RPR) puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Anciens mandats électifsMandats parlementairesMandats locaux
Fonctions diversesFonctions actuellesAssocié-fondateur de Publica-Avocats, basé à Paris. Œuvres
Références
Articles connexes
Liens externes
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