Benoît Jacques est le fils d'un père libraire et journaliste et d'une mère artiste[1]. Sa scolarité est, selon ses propres dires, « une catastrophe sur toute la ligne »[1]. Benoît Jacques suit pendant trois ans les cours de l'Académie royale des beaux-arts et y obtient son baccalauréat artistique ; il y étudie Karel Appel, du mouvement CoBrA, qui influence sa démarche artistique[1]. Benoît Jacques passe ensuite deux ans en graphisme à l'École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre[1].
Il crée une partition graphique intitulée Play It by Ear et, devant le refus des éditeurs, il fonde sa propre maison d'édition en 1989 : Benoît Jacques Books[1]. En 1991, il s'installe en France à Montigny-sur-Loing[4]. Il assume les fonctions d'« auteur, illustrateur, graveur, sculpteur, peintre, bricoleur, graphiste, chef de fabrication, représentant, diffuseur et distributeur »[1]. Le tirage habituel de ses ouvrages correspond à 3 000 exemplaires[1] et il a auto-publié une quarantaine de créations au cours de sa carrière jusqu'en 2020[3].
En 2007, il est lauréat d'une bourse d'aide à la création de la Fédération Wallonie-Bruxelles[6]
En 2008, il reçoit le prix Baobab au Salon du livre jeunesse de Montreuil pour son livre La Nuit du visiteur[1] et, en 2011, pour ce même livre, le prix Bernard Versele[7]. En 2010, avec L, paru chez L'Association, il signe un travail autobiographique[1]. En 2012, à Bruxelles, il reçoit le Grand prix triennal de littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles[6],[8].
Benoît Jacques (int. par Jean-Christophe Menu), « Bande dessinée en fil, en bois et en fer blanc », L'Éprouvette, no 2, , p. 158-178.
Frédéric Paques, « Benoît Jacques. Tresser traits et sons », Textyles, no 57, , p. 113-124 (lire en ligne).
Aline Pailler, « Benoît Jacques un artiste atypique, reportage réalisé au Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil », France Culture, (lire en ligne).