Benjamin SulteBenjamin Sulte
Benjamin Sulte.
Œuvres principales Les Laurentiennes (1870) Benjamin Sulte (pseudonymes Joseph Amusart et Félix Pilote), né le à Trois-Rivières (Québec) et décédé le 6 août 1923 à Ottawa (Ontario)), est un journaliste, traducteur, essayiste, poète, critique littéraire, militaire et historien québécois et franco-ontarien[1]. BiographieNé à Trois-Rivières, il reçoit son instruction chez les frères des écoles chrétiennes mais doit quitter l'école à l'âge de dix ans en raison du décès de son père quatre ans plus tôt. Autodidacte, il s'intéresse à la littérature tout en occupant plusieurs métiers. Lorsqu'éclate l'affaire du Trent, il s'engage dans l'infanterie pour éviter une possible invasion américaine. Sergent-major puis capitaine des milices, il a reçu une formation militaire au collège de Québec. De 1860 à 1867, il est journaliste au Canada, remplaçant Elzéar Gérin, mais devient ensuite traducteur officiel à la Chambre des communes du Canada. En 1871, il épouse Augustine Parent, fille d'Étienne Parent, alors sous-secrétaire d'État pour le Canada. Il est le beau-frère du poète et bibliothécaire Antoine Gérin-Lajoie. Benjamin Sulte est très dévoué à l'étude de l'histoire du Canada, une passion qui le domina pendant toute sa vie professionnelle. Son ouvrage le plus connu est son Histoire des Canadiens-français, publié en 1882. Réputé libéral, il dressa un portrait peu flatteur des jésuites, de François de Laval et d'Octave Crémazie, ce qui lui valut des reproches. Sulte était néanmoins l'auteur le plus prolifique de son temps avec environ 3 500 articles rédigés. Il laissa quelques vers poétiques dans Les Laurentiennes[2] et Les chants nouveaux[3], écrits en 1870 et en 1876. Entré au Ministère de la Défense en 1870, il accède au poste de commis en chef en 1889. Il prend sa retraite en 1902, mais la fin de sa vie est marquée par des difficultés, ayant vécu une dure séparation avec sa femme. Il mourut à Ottawa en 1923. Il était membre du Cercle des dix et de la société historique de Montréal. Il est membre de la Société royale du Canada à partir de 1882, dont il est le président en 1904. ŒuvresLes écrits de Benjamin Sulte font partie du mouvement des fonctionnaires québécois de la littérature franco-ontarienne[4].
Honneurs
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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