C'est une petite herbe à fleurs ne dépassant pas 11 cm de hauteur[2]. Selon Gilg[3], elle ressemble à une violette (Viola), d'où son épithète spécifiquepseudoviola.
Distribution et habitat
On la trouve le long des cours d'eau et des routes, sur des roches humides, en forêt, à une altitude comprise entre 450 et 1 700 m[2].
Endémique du Cameroun, mais assez commune, l'espèce y a été observée sur une douzaine de sites dans quatre régions (Nord-Ouest, Ouest, Sud-Ouest, Littoral[2]). Aucun de ces sites n'est protégé. À basse altitude, la plante est menacée par la déforestation. Elle n'est pas non plus cultivée. C'est pourquoi elle est considérée comme une « espèce en danger »[4].
↑ ab et c(en) M.S.M. Sosef, Refuge begonias. Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refuges in Africa, Wageningen Agricultural University, 18 février 1994, p. 180-182 [lire en ligne]
↑(de) Ernest Friedrich Gilg, « Begoniaceae africanae II », in Botanische Jahrbücher fur Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie, 34, 1904, p. 88-89, [lire en ligne]
(de) Ernest Friedrich Gilg, « Begoniaceae africanae II », in Botanische Jahrbücher fur Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie, 34, 1904, p. 88-89, [lire en ligne]
(en) Jean-Michel Onana et Martin Cheek, « Begonia pseudoviola Gilg », in Red Data Book of the Flowering Plants of Cameroon: IUCN Global Assessments, Royal Botanic Gardens, Kew, 2011, p. 101-102 (ISBN9781842464298)
Jean-Michel Onana, Synopsis des espèces végétales vasculaires endémiques et rares du Cameroun : check-liste pour la gestion durable et la conservation de la biodiversité, Yaoundé, Ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation, coll. « Flore du Cameroun » (no 40), , p. 81
(en) M.S.M. Sosef, Refuge begonias. Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refuges in Africa, Wageningen Agricultural University, 18 février 1994, p. 180-182 [lire en ligne]