Le terme « bayoud » est dérivé de l'arabe, abyed (« blanc »), en référence à la décoloration blanchâtre des palmes touchées par la maladie.
Le bayoud est une trachéomycose, ou fusariose vasculaire. L'infection se produit par les racines, l'agent pathogène étant un champignon tellurique, et se propage par les vaisseaux du xylème jusqu'au bourgeon terminal. Elle entraîne un blocage de la circulation de la sève et par suite le dépérissement du palmier[1].
Cette maladie présente de grandes similitudes avec la fusariose vasculaire du palmier à huile due à Fusarium oxysporum f.sp. elaeidis[2].
La maladie a été signalée pour la première fois en 1870 dans la vallée du Drâa au Maroc[1].
Notes et références
↑ a et b(fr) Diana Fernandez, Maurice Lourd, Mohamed Ouinten, Abdelaziz Tantaoui et Jean-Paul Geige, « Le Bayoud du palmier dattier, une maladie qui menace la phœniciculture », Phytoma - La Défense des végétaux, no 469, , p. 36-39 (lire en ligne).
(fr) Diana Fernandez, Maurice lourd, Mohamed Ouinten, Abdelaziz Tantaoui et Jean-Paul Geige, « Le Bayoud du palmier dattier, une maladie qui menace la phœniciculture », Phytoma - La Défense des végétaux, no 469, , p. 36-39 (lire en ligne).
(en) Tantaoui, « Characterization of a Single Clonal Lineage of Fusarium oxysporum f. sp. albedinis Causing Bayoud Disease of Date Palm in Morocco », Phytopathology, vol. 86, no 7, , p. 787–92 (DOI10.1094/Phyto-86-787, lire en ligne).
(en) I. El Hadrami, T. Ramos, M. El Bellaj, A. El Idrissi-Tourane et J. J. Macheix, « A Sinapic Derivative as an Induced Defence Compound of Date Palm Against Fusarium oxysporum f.sp. albedinis, the Agent Causing Bayoud Disease », Journal of Phytopathology, vol. 145, nos 8–9, , p. 329–33 (DOI10.1111/j.1439-0434.1997.tb00409.x).