En 1414, est mentionné dans un bail de vignes le « terroir de Batilloles ». Ce nom dérivé du latin batifollium signifie moulin à vent en langue d’oïl (langue du nord de la France). Il est parfois - à tort - confondu avec bastidiole qui signifie une construction fortifiée en langue d’oc (langue du sud de la France)[1].
Ce nom a aussi été donné à différents toponymes, bâtiments ou œuvres artistiques ayant un rapport avec ce quartier, ainsi qu'à un groupe d’artistes et à des entreprises.
Le Perroquet des Batignolles est un feuilleton radiophonique de Jacques Tardi et Michel Boujut, diffusé en 1997.
Emile Gaboriau a écrit un ouvrage fondateur de la littérature policière avec Le Petit Vieux des Batignolles, édité en 1876.
Francine Caron, qui vit rue Legendre, a écrit Le petit Guide du Square des Batignolles paru chez Alain Benoit, éditeur à Rochefort du Gard, en 2001. L'auteur a récidivé en 2006 avec Parcs et Lunaparks de Paris, dans la collection Les Œuvres Jointes de La Jointée, association éditrice de la revue Jointure, avec une préface de Georges Friedenkraft et une post-face de Jean-Pierre Desthuilliers. Ce livre intitule sa page 25 Un atelier aux Batignolles, et présente d'autres haïkus ou notes sur le square et sur le quartier.
Arnaud Fleurent-Didier mentionne plusieurs noms de rues du quartier dans sa chanson Je vais au cinéma (2009).
Élise Picandet a écrit la nouvelle Les canards du square des Batignolles publiée dans le recueil Alchimie édité par le Crous (2020).