Basile Guy Marie Victor Baltus de Pouilly
Basile Guy Marie Victor Baltus de Pouilly, né le à Metz, mort le à Brie-Comte-Robert, est un général français de l’Empire[1]. Il est promu lieutenant général honoraire sous la Restauration. BiographieIl entre en service le , comme élève à l'école d'artillerie de Metz, il est promu lieutenant en second au régiment de la Fère le 23 juillet 1781, lieutenant en premier le 6 janvier 1785, second capitaine le , aide de camp du général d’Hangest à l'armée du Nord le 7 août 1792, puis à l'armée du Centre du général La Fayette. Le 1er août 1793, il est transféré à la 18e compagnie d'artillerie à cheval[2]. Le , il est réintégré comme chef d'escadron dans le 5e régiment d'artillerie à cheval et sert à l'armée des côtes de l'Océan en 1804 et 1805. Il sert en Autriche, Prusse et Pologne de 1805 à 1807, et combat à Austerlitz[2]. Officier de la Légion d'Honneur, le 16 novembre 1805, il est nommé colonel le 9 mars 1806, et commande le 1er régiment d'artillerie à cheval, puis passe chef d'Etat-major de l'artillerie. Devenu chef d'état-major de l'artillerie sous le commandement Mossel au 9e corps de Bernadotte, il commande ensuite l'artillerie des 17e et 31e divisions militaires[2]. Chef d'Etat-major de l'artillerie du corps d'observation de Hollande en 1810, il est promu général de brigade à l’État-major général du corps le 14 mars 1811, il commande l’artillerie du corps d’observation de l'Elbe à Hambourg, en remplacement de Pernety malade. Il sert en Russie, puis il devient commandant de l'artillerie du 3e corps de cavalerie en mars 1813 puis de celle du corps de Vandamme et échappe au désastre de Kulm, le 29 août, mais il est fait prisonnier à Dresde le 11 novembre[2]. Après la première abdication de Napoléon Ier, sous la première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis en juillet 1814, et commande l'école d'artillerie de Metz en janvier 1815[2]. Durant les Cent-Jours, il reprend du service en tant que commandant de l'artillerie du 4e corps de Gérard à l'armée du Nord, avec lequel il combat à Ligny, puis à Wavre, les 16 et 18 juin[2]. Le , il est admis à la retraite, par ordonnance du . En 1819, le ministre de la Guerre le recommande au duc Decazes pour un emploi de préfet ou une des fonctions supérieures de l'administration des haras. Remis provisoirement en activité comme disponible dans l'arme de l'artillerie le , il est nommé lieutenant du roi à Brest le 12 juin 1822. Finalement, il est définitivement mis à la retraite le 9 décembre 1826, avec le grade de lieutenant général honoraire, le 31 octobre 1827. Il meurt le 13 janvier 1845, à Brie-Comte-Robert. Distinctions
Il est créé baron de l'Empire le 28 janvier 1809.
Commandements
Notes et références
Source partielle
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