Carte de La Chapelle-Basse-Mer et des communes limitrophes
Barbechat se situe au nord-est du Vignoble nantais, à 25 km à l'est de Nantes et 15 km au sud-ouest d'Ancenis. Elle se situe à limite départementale de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, et ancienne limite de la Bretagne et de l'Anjou.
Les Romains et Gallo-Romains remontaient de la Loire par ce cours d’eau, alors navigable et avaient établi un port au vieux Barbechat, lieu qui s’appelait le Port Tuchurin.
En 1420, Marguerite de Clisson, qui convoite le duché de Bretagne, y tend un piège à son cousin Jean V, duc de Bretagne. Alors qu'elle le convie au bal de la Saint-Valentin en sa résidence de la forteresse de Champtoceaux, elle profite de ce que le cortège franchit la Divatte sur le pont Trubert, pour détruire l'ouvrage et ainsi isoler le duc qui marchait en tête de la suite. Elle le retient alors prisonnier mais doit ensuite faire face au siège de son château, qu'elle perd[4].
Le nom de « Barbechat » portant parfois à l'ironie, en 1955, une requête fut introduite près du préfet et du Conseil général pour que le nom de « Bois-Guillet » remplace celui de « Barbechat ». Le 29 octobre 1955, un référendum local de la population donne : 261 pour « Barbechat » et 39 pour « Bois-Guillet ».
Le , après plusieurs mois de négociations, les communes de Barbechat et La Chapelle-Basse-Mer conviennent de reconstituer une entité unique au sein d'une commune nouvelle baptisée Divatte-sur-Loire afin de pallier la baisse programmée des dotations globales de fonctionnement versée par l'État durant les prochaine années. La création de la nouvelle commune est effective le 1er janvier 2016, entrainant la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées »[6].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 339 habitants, en évolution de +5,6 % par rapport à 2008 (Loire-Atlantique : +6,34 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Les données suivantes concernent l'année 2013 (la plus récente pour laquelle l'Insee a pu analyser les données) ; Barbechat est alors une commune à part entière. Sa population est alors relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,6 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[12],[13],[14].
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine[12],[13],[14].
Chapelle Sainte-Magdeleine (XIIe ou XIIIe siècle)[15]. Ancienne église de Barbechat située près du site du Perthuis-Churin, elle mesurait 17 mètres par 5,6[16]. Seule subsiste sa façade épaulée par deux contreforts plats et percée d'une porte en arc légèrement brisé. Un tumulus se dresse à proximité.
Pont Thurinet (gallo-romain). Reconstruit en 2001[4].
D'argent au léopard de gueules accompagné de six croisettes de sable, trois en chef et trois en pointe.
Commentaires : Blason présumé du premier millénaire, relevé dans les archives des Rohan au XIVe siècle. Écu antérieur aux Croisades. Délibération municipale du .
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
Jean-Luc Flohic (dir.) et Gwénaël Évenou, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 1, Charenton-le-pont, Flohic éditions, , 1383 p. (ISBN2-84234-040-X), p. 523-525.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.