Baleveng est un groupement de villages de l'ouest Cameroun, en pays Bamiléké.
Situé dans l'arrondissement de Nkong-Ni, département de Menoua, le village est à environ 5 km de la ville de Dschang.
Géographie
Situation
Le village est situé sur la route provinciale P17 (axe Dschang- RN 6) à 3,4 km à l'ouest du chef-lieu communal Nkong-Zem et à 14 km au nord-ouest du chef-lieu départemental Dschang.
Ndzem-Tôh (ou Zemto), un village du groupement Baleveng, était dans l’esprit des populations, un lieu idéal naturel pour se cacher et se protéger des attaques[3]. Il fut grandement sollicité par les populations Baleveng au cours de la guerre d'indépendance du Cameroun ainsi que les troubles qui ont suivi, dans les années 1958 - 1964. Baleveng est sur le plan administratif un village ou chefferie de 2e degré dirigé par un roi, le chef de 2e degré Sa Majesté Gaston Nguemegni.
Villages et quartiers
Le groupement de Baleveng est constitué de 10 villages :
Bandza
King Place
Mbou
Mellia
Nzemeto
Suefeng
Zem Baleveng
Touleveng
Nzingla Tekli
Nzingla Yaguem
Culture et traditions
La chefferie et les notabilités
En pays Bamiléké, toutes les chefferies sont des régimes monarchiques. Et comme dans tous les royaumes en terre bamiléké, l'administration royale à Baleveng est centralisée. La chefferie est composée :
du monarque appelé Nfo’oh (« chef ») : l'autorité suprême ;
du Mekem lefvouo’o, le Conseil des 9 : ce conseil est chargé de la défense du royaume et de la protection de la forêt sacrée « lefem » ;
du Mekem Sa’abéa, le Conseil des 7 : ce conseil est chargé du cabinet ministériel qui forme l’état-major du village ; il est chargé aussi des relations avec l'extérieur et de la diplomatie.
Les trois premières structures forment le noyau central de l'administration royale. Il est renforcée par des assemblées de dignitaires telle que :
les powlahk (les « fils du pays »), les représentants officiels de la religion traditionnelle et des rites : ils protègent le sol contre les mauvais esprits et sont responsables de la fête de récolte Tou’o lahk ;
les Nweh lahk : ce sont les « professeurs de la nation » et sont aussi les gardes de corps du chef ;
les Kui’fo’o, « homonymes du chef » dont le symbole en forme de V est représenté par le « Lefo'o », un instrument de musique (sacré) forment le corps des messagers du chef ;
le ka ’ah lahk, c'est l'armée du chef : il joue le rôle de la gendarmerie à la chefferie ;
le scemtchou’eh (« police secrète ») : il est chargé du renseignement et de la protection nocturne du royaume.
Le royaume Baleveng est une chefferie de 2e degré dans la nomenclature de l'administration camerounaise.
Costume du chef.
Coiffe.
Statue anthropomorphe.
Les danses traditionnelles
Le mendzôn (danse des guerriers)
Le kana
Le mbeyaa
Institutions
Santé
* Hôpital de District de Nkong-Ni
Dispensaire St. Kisito de Baleveng
Centre de santé de banzah
Centre de santé de mebou
Éducation
Primaire
CEBEC Baleveng
école catholique du Centre
école publique du Centre
école publique de Zemto
école publique de Mingnè (ou Mingnhè)
école publique de Tsobing
école publique de Suefeng
école publique de Tchueza
école publique de Liyaguem
école publique de Zem Baleveng
école publique de Mbou
école publique de Banzah
école maternelle de Mellia
école CEBEC de Banzah
école publique de Mekong
Secondaire
lycée bilingue de Baleveng
lycée technique de Baleveng
lycée bilingue de Ndzah
collège évangélique de Baleveng
CETIC de Zemto Baleveng
Collège de la persévérance de Baleveng
Notes et références
↑Répertoire actualisé des villages du Cameroun. Troisième recensement général de la population et de l'habitat du Cameroun, Bureau central des recensements et des études de population, vol. 4, tome 7, 2005 [1]