La baie de Kenepuru est en réalité une ria longue d'environ vingt-cinq kilomètres[1].
Le Kenepuru est parallèle à la Tōtaranui, située quelques kilomètres au sud, et qui par endroits s'en est séparée que de quelques centaines de mètres[2].
Différentes vues du Kenepuru
La pointe du Kenepuru en 1970.
La baie de Te Mahia et le Kenepuru.
Le Kenepuru au coucher du soleil, vue en direction de l'occident.
Hydrologie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Faune et flore
La moule verte de Nouvelle-Zélande est historiquement très développée dans la baie de Kenepuru, avec une densité atteignant 70 individus par mètre carré[3].
Activités humaines et conséquences
Accès
De 1935 à 1955 est construite la Kenepuru Roads Board, une route littorale qui longe toute la côte méridionale de la baie depuis Linkwater jusqu'à la tête de la baie[4].
Envasement
Une étude menée en 2017-2018 sur les fonds marins du Kenepuru montre un envasement prononcé de l'estuaire de la ria, 87 % de la zone étant recouverts de vase, et la part végétalisée étant très réduite ; cet envasement est considéré comme le plus important risque écologique affectant la zone[5].
Par ailleurs, indépendamment des risques écologiques, cet envasement menace les activités conchylicoles de la baie en empêchant le développement des coquillages[6].
Biodiversité
La cueillette de moules vertes en réduit très fortement la population, en particulier au cours des années 1970 et 1980. La densité moyenne est désormais de une à deux moules par mètre carré, et peut atteindre par endroits trente individus au maximum[3].
Notes et références
↑Bela Kiri Sutherland 2000, 2. Landscape of the Marlborough Sounds — 2.2 The physical setting — 2.2.1 Geomorphology, p. 9.
↑Belinda Kiri Sutherland 2000, Chapter 5. Resource use and landscape change in the Marlborough Sounds — 5.4. The face of the Marlborough Sounds ; how it came to be — 5.4.2. Administration and regulation, p. 149.
[Kaspar, Gillespie, Boyer & MacKenzie 1985] (en) H. F. Kaspar, Paul Gillespie, I. C. Boyer et A. L. MacKenzie, « Effects of mussel aquaculture on the nitrogen cycle and benthic communities in Kenepuru Sound, Marlborough Sounds, New Zealand », Marine Biology, vol. 85, (ISSN1432-1793, DOI10.1007/BF00397431, lire en ligne, consulté le )
[Watts, Goldstien & Hopkins 2015] (en) A. M. Watts, S. J. Goldstien et G. A. Hopkins, « Characterising biofouling communities on mussel farms along an environmental gradient: a step towards improved risk management », Aquaculture environment interactions, vol. 8, , p. 15-30 (ISSN1869-7534, DOI10.3354/aei00159, lire en ligne, consulté le )
[SLR Consulting 2018] (en) Kenepuru head estuary : Broadscale Habitat Mapping 2018, Marlborough District Council, , 42 p. (lire en ligne)