Béat Jacques II de Zurlauben
Béat Jacques II de Zurlauben, comte de Zurlauben, né le , mort le à Ulm, est un militaire suisse au service du royaume de France. BiographieFils d'Henri de La Tour-Châtillon de Zurlauben, il se distingua tellement dans le régiment de Zurlauben, que Louis XIV lui donna, en 1687, la seigneurie du Val-de-Villé en Basse-Alsace, laquelle fut érigée en baronnie. Il leva, en 1687, le régiment allemand de Zurlauben, à la tête duquel il servit en Catalogne. Nommé brigadier des armées du roi en 1690, il passa en Irlande, et se distingua le 12 juillet à la bataille de la Boyne, où son régiment fut taillé en pièces. Il commandait en 1692 une brigade à la bataille de Steinkerque, où il fut blessé ; et la même année le roi éleva au titre de comté la baronnie de Val-de-Ville. Le comte de Zurlauben se distingua tellement à la bataille de Nerwinde, que la gloire de cette journée fut principalement due à la valeur de sa brigade. Il servit aux sièges de Mons, de Namur, et étant avec le comte de Jessé, commandant de la place de Mantoue, il en fit lever le blocus, que l'ennemi formait depuis un an. Il est maréchal de camp en 1696. Nommé lieutenant général le 5 juin 1702, il fit à la bataille de Höchstädt de 1704 des efforts héroïques. Quoiqu'il eût reçu sept blessures profondes, s'étant mis à la tête de la gendarmerie, il avait trois fois repoussé l'ennemi ; mais n'étant point secondé il fut obligé de se retirer. Le roi, informé de sa conduite, lui fit écrire par le ministre de la Guerre : « Sa Majesté m'a commandé de TOUS dire que vous serez content de la manière dont elle a l'intention de vous dédommager songez à guérir promptement et à venir recevoir la récompense de vos services. ». La lettre est du 20 septembre ; et, avant qu'elle pût arriver à son adresse, Zurlauben mourut à Ulm, en Souabe, des suites de ses blessures, ne laissant que des filles, dont l'une épousa en 1711 Henri-Louis de Choiseul[1]. Œuvres
FamilleAscendants
DescendantsMarié en 1679 avec Maria Barbara Zurlauben (1660-1724) dont[2]:
Bibliographie
Références
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