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La commune est située dans le pays de Fillière, canton de Thorens-Glières. Sa superficie est de 1 590 hectares étagée entre 578 et 1 673m d'altitude. Elle comporte plusieurs hameaux d'habitations (le Village, le Vuaz, Possy, les Côtes et Charbonnières).
Dans divers documents on peut trouver Aviernnaz, Vernod et Vernoud, provenant du terme « verne » désignant un endroit où l'on trouve de l'aulne glutineux. En patois, le Z final signifie que la dernière syllabe est atone, il ne faut donc pas prononcer le Z et le O est quasiment muet[Note 1].
La paroisse d'Aviernoz était liée à celle des Ollières jusqu'en 1682, date à laquelle elle devient indépendante. L'église, la cure et un cimetière de 700 m2 sont alors implantés au hameau du Crêt-des-Pierres. Lors de la création du nouveau chef-lieu, l'église est déplacée en 1896, puis en 1947 le cimetière est lui aussi transféré. En 2010, l'association des « Compagnons d'Aviern » décide de redonner vie à ce cimetière en le transformant en cimetière paysager.
En 2015, un projet de fusion des communes de la communauté de communes du pays de la Fillière est soumis à un référendum[5],[6]. L'objectif est de créer une commune suffisant forte avant la fusion de la CCPF en 2017 avec la communauté de l'agglomération d'Annecy.
Un référendum a été tenu le 11 octobre 2015 sur l'ensemble des communes de la CCPF pour décider de la création d'une commune nouvelle sur les bases de la communauté de communes, pour ensuite intégrer la communauté de l'agglomération annécienne[7]. À la suite de ce référendum, la proposition de fusion est à 9 stoppée[7].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2014, la commune comptait 897 habitants[Note 2], en évolution de +16,19 % par rapport à 2008 (Haute-Savoie : +6,01 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
615 habitants permanents en 1999, dont 49,3 % de femmes, ? % de célibataires, 8,0 % de chômeurs, 12,5 % de retraités.
725 habitants permanents en 2004, dont 48,8 % de femmes, 31,6 % de célibataires, 4,6 % de chômeurs, 11,9 % de retraités.
Enseignement
La commune administre une école maternelle et une école primaire.
Problématique
Des associations écologistes ont manifesté contre la présence de mâchefers sur le site de la carrière des Lapiaz à Aviernoz. La mise en place d'une protection et le suivi périodique du site a permis de mettre en évidence la préservation de l'environnement[15].
Économie
Agriculture et élevage. Fin 2012, il restait 5 exploitations agricoles importantes et pérennes.
Artisanats et services : menuiserie, BTP, taille de pierres, plâtres, eau, gaz, couvertures, charpentes, électricité, nettoyage, équipements mécaniques.
Petite industrie : mécanique de précision.
Commerces et services : hôtel-auberge, café-bar, coiffure, meubles, restauration, commerces de marchés, soins du corps, taxis, édition.
Professions libérales : assurance, conseil aux entreprises, informatique, design.
Vieux cimetière du Crêt-des-Pierres, inutilisé depuis 1947, réaménagé et rénové en 2010-2011 par les compagnons d'Aviern', il est devenu un cimetière paysager.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN2-7171-0200-0), p. 646, « Aviernoz » ; pp. 615-616, canton Thorens-Glières.
↑ a et bLe -oz final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe[1],[2],[3].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.
↑Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 12
↑François Miquet, Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy, , 27 p. (lire en ligne), p. 16.