Avenue Paul-Séjourné
L'avenue Paul-Séjourné (en occitan : avenguda Paul Séjourné) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier des Amidonniers et le quartier Compans, tous deux dans le secteur 1 - Centre. Situation et accèsDescriptionVoies rencontréesL'avenue Paul-Séjourné rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
TransportsL'avenue Paul-Séjourné est parcourue et desservie par les lignes de bus 1445 et, entre l'allée de Barcelone et la rue des Amidonniers, par la navette Ville. Au carrefour des allées de Brienne et de Barcelone se trouvent également les arrêts du Linéo L1 et du bus 63. Plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse se trouvent sur l'avenue Paul-Séjourné ou dans les rues voisines : les stations no 82 (1 avenue Paul-Séjourné), no 83 (2 avenue Paul-Séjourné) et no 86 (23 rue du Béarnais). OdonymieLe nom de l'avenue rend hommage à Paul Séjourné (1851-1939), ingénieur français. Diplômé de l'École polytechnique en 1873 et de l'École nationale des ponts et chaussées en 1876, il est nommé ingénieur des ponts et chaussées à Toulouse en 1890. En 1896, il entre à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), où il reste jusqu'en 1927. Par ailleurs, il se fait remarquer pour la construction de plusieurs ponts, où il promeut des solutions innovantes, tels le pont Adolphe entre 1900 et 1903 à Luxembourg, et le pont des Catalans entre 1905 et 1908 à Toulouse[1]. L'avenue s'était appelée, depuis son ouverture en 1913, avenue du Pont-des-Catalans, puisqu'elle y débouchait[2]. Ce n'est qu'en 1939 qu'elle prit le nom du concepteur de ce même pont, l'année de sa mort, sur proposition de la municipalité d'Antoine Ellen-Prévot[1]. HistoireLa plupart des constructions sont élevées dans le premier quart du XXe siècle, donnant à l'avenue son visage actuel. Ce sont généralement des maisons bourgeoises ou de petits immeubles (actuels no 3, 7, 9, 15 et 28). Parmi elles, plusieurs sont construits par l'architecte Marius Pujol, entre 1908 et 1920 (actuel no 6, 11, 14 et 16). Il avait d'ailleurs son domicile à proximité, dans la maison qu'il avait fait construire en 1908 sur l'allée de Brienne (actuel no 57). Dans les années 1930, avec la densification du quartier, plusieurs immeubles sont construits (actuels no 1 bis et 5 ; actuels no 18 et 20). Au milieu du XXe siècle, l'avenue est déjà bordée de plusieurs boutiques, bénéficiant du passage du pont et des boulevards : on trouve la boucherie Moderne (actuel no 9)[3], le bistrot du Béarnais (actuel no 28)[4], la droguerie Au Bon Ménage (actuel no 9)[5] ou encore le garage du Quercy (actuel no 9)[6]. Surtout, les municipalités socialistes de Raymond Badiou et de Louis Bazerque ont de vastes projets de modernisation de la ville, et encouragent la construction d'immeubles de grande hauteur le long des boulevards et des principales avenues de la ville (actuels no 1, 2 et 8-10). Les travaux se sont poursuivis à partir de 1985 et de l'aménagement de la ZAC du Ramier des Catalans, autour de l'avenue de l'Ancien-Vélodrome (actuel no 12). Patrimoine et lieux d'intérêtImmeubles et maisons
Square de l'HéraclèsLe square se trouve au carrefour du boulevard Lascrosses, qui le longe au nord, de l'allée de Barcelone, qui le longe à l'ouest, et de l'avenue Paul-Séjourné, qui le longe à l'est. Le square est orné du monument au Sport, érigé en 1925 à l'initiative du comité des Pyrénées de la Fédération française de rugby, dirigé par Paul Voivenel, en mémoire des sportifs morts durant la Première Guerre mondiale, et particulièrement au rugbyman Alfred Mayssonnié[9]. Il est d'ailleurs inauguré le , une semaine avant la finale entre Carcassonne et Perpignan. Le monument est l'œuvre du sculpteur montalbanais Antoine Bourdelle. Il se compose d'un exemplaire en bronze de l'Héraklès archer créé en 1908. Il repose sur un piédestal en béton orné de deux bas-reliefs, représentant Héraklès combattant le lion de Némée et l'hydre de Lerne. L'ensemble prend place au cœur d'un tempietto en béton, dont les huit colonnes soutiennent le toit percé[10].
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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